Publicité
« Je suis en effet malade, c’est difficile » a-t-il avoué. « La maladie change totalement le rapport de l’écrivain avec lui-même, avec les autres écrivains et avec le monde tel qu’il est »
« On se croit immortel et on ne l’est pas. (…) La non immortalité est une surprise difficile à rejeter » a-t-il expliqué.
Max Gallo a évoqué le suicide et même si ce n’est pas quelque chose pour lequel il opterait, il a souligné que « nous avons toujours la liberté d’en finir avec nous-mêmes ».
Publicité
Il a expliqué que sa maladie a complètement changé sa relation avec les autres et avec le monde, mais aussi sa relation avec lui-même, alors qu’il regardait son sens de la liberté disparaître : « La sensation de liberté s’efface (…) On est obligé d’être assis d’une certaine façon, de vous lever en faisant attention de ne pas prendre votre pied dans un tapis… ».
L’écrivain a expliqué qu’il continuerait à travailler aussi longtemps que ce sera possible : « Je viens de publier deux livres, et je pense que je vais sortir un autre à la fin de l’année, je ne suis pas le premier écrivain à avoir cette maladie. »
Max Gallo, né à Nice le 7 janvier 1932, est membre de l’Académie française. Il et est connu pour ses biographies de Robespierre, Garibaldi, Napoléon et Jules César.