Angelina Jolie s’engage contre les violences sexuelles faites aux femmes

Après l’Ethiopie le week-end dernier, Angelina Jolie était au Kenya en début de semaine en tant qu’Ambas­sa­drice de bonne volonté pour le Haut Commis­sa­riat des Nations Unies. L’occasion pour l’actrice de s’engager encore une fois contre les violences sexuelles faites aux femmes sur les zones de conflit. C’était la troisième fois qu’Angelina Jolie se rendait au Kenya, un pays qui accueille quelque 491 000 réfugiés venus de Somalie, du Soudan du Sud, de RDC, du Burundi et d’autres pays de la région.

Crédits : PR Photos

Dans le cadre de la Journée mondiale 2017 du réfugié, l’actrice a rendu visite à des adolescentes réfugiées à Nairobi. Elle y a rencontré une vingtaine d’adolescentes réfugiées, non accompagnées ou séparées de leurs parents, qui vivent actuellement dans le foyer sécurisé Heshima Kenya Safe House et qui participent à un programme d’autonomisation pour jeunes filles. La plupart d’entre-elles ont subi des violences sexuelles et sexistes qui leur ont volé leur enfance. Bon nombre d’entre elles ont accouché après avoir été violées ou sont enceintes.

Après les avoir rencontrées,  Angelina Jolie a déclaré :

« Plus de la moitié des réfugiés et des personnes déplacées dans le monde sont des femmes et des enfants. Notre manière de les traiter est une mesure de notre degré d’humanité en tant que nations. En cette Journée mondiale du réfugié, je ne demande qu’une seule chose : que les gens pensent à la douleur et à la souffrance de jeunes filles comme celles-ci. Non seulement elles ont dû fuir l’extrême violence ou les persécutions, mais elles ont également tout perdu, elles ont été témoins de la mort de membres de leur famille et confrontées à tant d’abus, d’intolérance et de difficultés. Elles font de leur mieux pour aller de l’avant, avec un minimum de soutien, pour vivre dignement tout en faisant face à des défis quasiment insurmontables. C’était un honneur de passer la journée avec elles »

Puis d’appeler les autorités des pays concernés à prendre leurs responsabilités et les mesures qui permettront de mettre un terme à ces abus tout à fait intolérables. C’est ainsi qu’elle a rajouté « Les violences sexuelles sont aggra­vées quand elles sont perpé­tuées par quelqu’un qui porte l’uni­forme et dont le rôle initial est celui de proté­ger. C’est donc la respon­sa­bi­lité de ceux qui portent l’uni­forme de prendre la main et de corri­ger les erreurs, de montrer l’exemple et de s’en­ga­ger dans de nouvelles actions »

Puisse son appel être entendu…


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