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« Polisse », c’est « police » écrit par quelqu’un qui n’en connaitrait pas l’orthographe. Un enfant, par exemple. Le film se déroule en effet à la Brigade de Protection des Mineurs (BPM).
Caméra à l’épaule, Maïwenn y filme les gardes à vue de pédophiles, les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants victimes, mais aussi les relations entre les policiers.
La pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple, les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables, c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec…
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Projection de « Polisse » ce vendredi à Cannes, à 11h15 et 22h, au Théâtre Lumière. Sortie en salles le 19 octobre prochain.
Photo : Polisse/Mars Distribution