Publicité
Celles que Claude François surnommait affectueusement « Les Clodettes » se battent depuis plusieurs années déjà accusant la société Spedidam de ne pas leur avoir reversé de droits, ou si peu, sur la rediffusion d’images de leurs chorégraphies.
« Nous aimerions récupérer nos droits, nous faisions partie d’un tout, c’était un spectacle » déclarait l’une d’entre-elle en janvier 2010 au micro de RTL.
En saisissant la justice, certaines de ses clodettes espéraient pouvoir récupérer des droits sur leurs chorégraphies qui, 30 ans après la mort de Claude François, continuent d’être largement diffusées à la télé et distribuées en DVD.
Oui mais le tribunal de grande instance de Paris vient d’en décider autrement rejetant l’ensemble des demandes qui avaient été formulées et qui portaient » les droits et l’adhésion à la Société de perception et de diffusion des droits des artistes-interprètes » (Spedidam) ».
Publicité
Dans son jugement consulté par l’AFP, le tribunal a notamment expliqué que les clodettes avaient évoqué ces fameux DVD « sans indiquer pour chacune, quels enregistrements les concerneraient et sans faire le lien avec une feuille de présence établie lors de ces enregistrements»
Elles réclamaient une provision de 16 000 euros, la possibilité d’adhérer à la Spedidam mais aussi une expertise permettant de calculer leurs droits.
Leur avocat, Maître Daniel Richard, a annoncé au micro de RTL que le combat n’était pas encore terminé. ..