Masterchef 2015 : un casting bidon selon des candidats

La saison 5 du célèbre concours culinaire de TF1 « Masterchef » n’a pas encore commencé (enfin à la télé), qu’une première polémique vient en perturber le bon déroulement. Alors que le tournage vient tout juste de commencer du côté de Marseille, voilà que des voix s’élèvent chez ceux qui ont été recalés dès la première épreuve. C’est le cas de Chris­tophe Certain ! Sur son blog , il n’y va pas avec le dos de la cuillère et dénonce un casting bidon !


Masterchef bientôt de retour avec 3 nouveaux chefs


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Avec un schéma explicatif, il déclare que seuls « ceux qui étaient dans les 5 premières rangées étaient sous le feu des caméras ». Par contre ceux qui étaient placés au-delà de la 5e rangée n’étaient filmés par personne. Puis d’expliquer qu’au moment du verdict personne n’était sélectionnée au-delà de cette 5e rangée, la plupart étant issues des 3 premières.

Dès le matin il dit avoir constaté que les chefs, qui se déplaçaient pour voir les plats des candidats, restaient dans les rangées de devant. Et pour les autres alors ? « Personne n’est venu voir nos plats à part les sous-fifres qu’on a envoyés pour faire semblant de les goûter, certains plats n’étant même goûtés par personne » a t-il rajouté.


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Puis de lâcher la petite phrase qui tue « Nous avions été recrutés comme figurants, pour faire de l’image, et nous devions laisser le soir la place à la vraie sélection de la production, après une délibération bidon qui éliminerait d’un coup 90% des candidats ». Bref des accusations assez graves. On attend maintenant la réponse de la production.

Mais il n’est pas le seul à protester. Une autre candidate n’est pas très tendre non plus avec la production de l’émission. Au quotidien roman « La Liberté », elle se dit écœurée et dénonce un pseudo-casting qu’elle qualifie purement et simplement «d’inhumain» ! Rien que ça…

Demi-finaliste du championnat romand des cuisiniers amateurs, elle a déclaré «J’appelle ça du foutage de gueule!». Premier grief selon elle, les conditions de tournage. De 6 h 30 du matin à 18 h 30 le soir soit douze heures debout par un mistral violent et glacial. «J’avais les mains violettes en dressant mon plat» a t-elle déclaré avant de lâcher «Je sais que l’émission aime les cadres extrêmes, mais là, c’était inhumain!».

Et de préciser qu’elle n’avait eu droit malgré ce temps froid qu’à un café tiède à 14 h et à un sandwich défraîchi à la salade de pommes de terre.

Et tout comme Christophe Certain, elle s’étonne que les chefs ne soient pas venus goûter son plat. «Les chefs n’ont pas goûté mon plat ni celui de la plupart des candidats. Ils avaient des oreillettes et étaient visiblement guidés par la production et n’ont goûté pratiquement que les plats des 30 concurrents finalement retenus».

Et selon elle c’est parce que les chefs cherchaient des profils bien particuliers pour assurer l’audience de l’émission «Il suffisait d’observer le profil des candidats qui les intéressaient pour comprendre: que des profils typés, des jumeaux, un sourd et muet, une personne amputée d’une main, une fille hyper maquillée. Visiblement, ils n’étaient pas intéressés par nos plats, mais par l’audience». Et comme si cela ne suffisait pas, elle s’est étonnée que les chefs ne soient venus goûter les plats que 2 ou 3 heures après leur dressage alors que tout s’envolait ou presque et que les assiettes étaient pleines de sable et de terre».

 



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