Les Eagles Of Death Metal à l’Olympia : complet en 30 minutes !

Le groupe américain Eagles Of Death Metal s’est bien malheureusement retrouvé à la une des médias du monde entier le 13 novembre dernier. C’est ce groupe qui était en effet sur la scène du Bataclan lors des terribles attentats qui ont endeuillé la capitale française.


Après s’être recueilli le 8 décembre au pied du Bataclan, puis avoir effectué un premier retour sur scène aux côtés du groupe U2 sur la scène de l’AccorHotels Arena (Bercy), c’est avec beaucoup de courage, mais aussi on l’imagine une très grande émotion, que le groupe retrouvera le public parisien. Rendez-vous le 16 février 2016 à l’OLYMPIA.

Et ne croyez pas que leurs fans se soient défilés ! Selon les constatations du Huffington Post, les places se sont effet arrachées et ont trouvé preneurs en moins de 30 minutes ! Comme le rappelle le site  les personnes qui étaient au Bataclan le 13 novembre seront les invitées exceptionnelles de l’Olympia.

Rappelons que le groupe Eagles Of Death Metal avait promis de revenir à Paris mais aussi d’être les premiers à se produire au Bataclan à sa réouverture, prévue d’ici la fin 2016.

Quand le chanteur des Eagles of Death Metal revient sur l’attentat du Bataclan

Il s’appelle Jesse Hughes et il est le chanteur du groupe Eagles of Death Metal.  Début décembre il est revenu sur le terrible attentat perpétré au sein du Bataclan  alors que le groupe jouait sur scène. Une tuerie incroyable durant laquelle 90 innocents sont tombés sous les balles des terroristes.

Dans un entretien accordé à Paris Match, il avait évoqué cette horrible soirée en ces termes « Je n’oublierai jamais. Jamais. Les yeux de tous ces gens, leurs sourires » avait t-il alors déclaré encore très ému par les évènements.

Puis d’évoquer ces quelques secondes juste avant le drame. « A la huitième chanson, je me dirige vers un vigile pour lui dire qu’il doit faire attention à tous ces mômes qui sautent. C’est à ce moment-là que j’entends les coups de feu ».

Comprenant très vite ce qui était en train de se passer, c’est en pleurs qu’il avait rajouté  » Moi j’ai grandi avec le bruit des armes, je sais reconnaître le tir d’une kalachnikov ou d’un 9 millimètres. Mais les gamins dans la salle, eux, ne pigent rien. Ils n’ont même pas peur »…

Puis, un peu plus tard dans l’interview, il avait également tenu à saluer l’efficacité de la police française ce soir là. « Je suis admiratif de la police française. Surtout ceux du Quai des Orfèvres, où nous avons été transférés. Les types avaient des posters de rock au mur. On parlait le même langage. Ils nous ont aidés à comprendre que nous étions en sécurité avec eux. J’ai fait tout ce que je pouvais pour les aider, en leur livrant le maximum de détails possibles »


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