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Le grand Charles Aznavour a fait une déclaration fracassante sur l’antenne de France Info et ce dans le cadre d’une interview accordée à l’occasion de la sortie son livre « Tant que battra mon cœur » aux éditions Don Quichotte.
Parlant de son travail et de ses colères, le chanteur a aussi évoqué son départ pour la Suisse et le harcèlement dont il dit avoir été victime de la part du fisc français.
Et s’il se félicite très logiquement d’avoir bénéficié d’un non lieu pour « la raison fiscale », il déplore tout l’argent qu’il a été contraint de dépenser pour régler ses avocats mais aussi une partie de la classe politique.
« Il y a quelques gens de la politique qui pouvaient, paraît-il, arranger mon coup et moi, j’avançais un peu d’argent en liquide pour les votes qu’ils devaient avoir, notamment pour les affiches » sans toutefois livrer de nom.
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Mais à en croire ses déclarations, nombreux sont ceux à avoir été concernés. De la gauche, de la droite et même du centre.
« J’en ai eu pas mal. Ça m’a coûté très cher. De tous les bords, même dans le centre » a t-il rajouté avant de donner quelques détails sur le déroulement de ces échanges…
Quant à ceux qui pensent encore qu’il est un exilé fiscal, Charles Aznavour a tenu à redire qu’il payait ses impôts en France.