C dans l’air du 10 avril 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 10 avril 2023, invités et sommaire – Ce lundi soir et comme chaque jour sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 10 avril 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


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C dans l’air du 10 avril 2023 : le sommaire

Nicolas Legendre, journaliste, auteur de Silence dans les champs, publié chez chez Arthaud, sera ce soir l’invité de Caroline Roux dans #cdanslair.
Nicolas Legendre est fils de paysan, journaliste pour Le Monde et pour Géo, et publie chez Arthaud Silence dans les champs, fruit de sept ans d’enquêtes et de 300 témoignages menés avec des paysans, des salariés et cadres de coopératives, des élus, des chefs d’entreprises, des syndicalistes, etc. Dans ce livre-enquête, il met à jour le puissant système agro industriel breton qui broie les plus faibles et en enrichit d’autres.
En 2021, Nicolas Legendre s’immerge dans cette enquête dont il ne sort pas indemne. « J’ai recueilli des témoignages touchants et émouvants. Le monde paysan est victime aussi de ce système. Le désarroi des éleveurs, les drames, les suicides… Le productivisme, c’est l’histoire de promesses non tenues. Promesse d’un travail moins pénible, ce qui est partiellement vrai, promesse de travailler moins grâce à la mécanisation, là encore ce n’est pas juste car on travaille toujours autant voire plus. Il y en a pour qui ça marche, qui s’en sortent économiquement. Très bien. Mais on a décimé la société paysanne. La Bretagne ne compte plus que 55.000 agriculteurs ».
Nicolas Legendre, journaliste et auteur de Silence dans les champs, publié chez Arthaud, reviendra sur le puissant système agro-industriel breton, son omerta et sa violence.

Chine/Etats-Unis : la bataille de Taïwan
Des exercices militaires qui s’intensifient… La Chine organise ce lundi 10 avril des manœuvres à tirs réels dans le détroit de Taïwan, au troisième jour de manœuvres militaires chinoises, annoncée au lendemain du retour de la présidente Tsai Ing-wen des États-Unis, où elle a rencontré le président de la Chambre des représentants Kevin McCarthy. Durant le week-end, des avions de chasse et des navires de guerre chinois ont simulé des bombardements ciblés contre l’île, dans le cadre de cette opération baptisée « Joint Sword » et dénoncée par Taïwan. L’objectif de ces exercices est de simuler un « encerclement total » du territoire de 23 millions d’habitants revendiqué par Pékin a expliqué l’armée chinoise. Et notamment un « blocus aérien », selon la télévision d’Etat CCTV. Taiwan a dit de son côté avoir détecté 11 navires de guerre et 59 aéronefs chinois autour de l’île.
Tout en appelant la Chine à la « retenue », Washington est entré dans la danse ce lundi en déployant le destroyer américain USS Milius dans un secteur de mer de Chine méridionale revendiqué par Pékin, pour mener une « opération de liberté de navigation ». Le département d’Etat américain a réitéré son appel à « ne pas modifier le statu quo », tandis que le Pentagone a dit lui « suivre les événements de près ». Samedi, la présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, avait dénoncé l’ »expansionnisme autoritaire » de la Chine et assuré que l’île « continuerait à travailler avec les Etats-Unis et d’autres pays […] pour défendre les valeurs de liberté et de démocratie ».
La Chine de Xi Jinping ne cache plus ses ambitions sur Taïwan qu’elle considère une province qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Pékin vise cette réunification, par la force si nécessaire. « L’indépendance de Taïwan et la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan s’excluent mutuellement », a d’ailleurs déclaré Wang Wenbin, porte-parole du ministère des Affaires étrangères ce lundi. « Si nous voulons protéger la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan, nous devons nous opposer fermement à toute forme de séparatisme pour l’indépendance de Taïwan », a-t-il ajouté.
A Taïwan, face à la pression militaire de la Chine, on se prépare également au conflit : allongement du service militaire obligatoire, achat d’armes et auto-organisation des civils… mais aussi aménagement de tout un réseau d’abris souterrains, conçu pour servir de refuge à la population en cas de frappes aériennes. 100 000 abris antiaériens auraient déjà été construits sur tout son territoire pour protéger ses habitants.
Dans ce contexte, et après trois jours de visite en Chine, les propos du chef de l’Etat prononcés samedi à bord de l’avion qui le ramenait à Paris, font vivement réagir. Dans une interview accordée aux Échos et à Politico, Emmanuel Macron a appelé l’Union européenne à ne pas être dans le suivisme des Américains, notamment sur l’épineuse question de Taïwan. « Le grand risque » pour le Vieux Continent serait « de se retrouver entraîné dans des crises qui ne sont pas les nôtres, ce qui nous empêcherait de construire notre autonomie stratégique ». « Le paradoxe », selon le président, « serait que nous nous mettions à suivre la politique américaine, par une sorte de réflexe de panique ». Et d’insister, plus précisément sur Taïwan : « La question qui nous est posée à nous Européens est la suivante […] Avons-nous intérêt à une accélération sur le sujet de Taïwan ? Non. La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise ». Un message qui suscite depuis la crispation et les critiques de certains en Europe ainsi qu’aux États-Unis.


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce lundi 10 avril 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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