Concernant ce qui s’est passé dans la chambre ce jour là, Dominique Strauss-Kahn reconnait « une faute » et avoue avoir manqué son « rendez-vous avec les français ».
« Ce qui s’est passé ne comprend ni violence, ni contrainte, ni agression, (…) c’est une faute, une faute vis à vis de ma femme, mes enfants, mes amis, mais aussi une faute vis à vis des français qui avaient placé en moi leur espérance de changement. De ce point de vue là, j’ai manqué mon rendez-vous avec les français » a confié DSK à Claire Chazal.
Et Dominique Strauss-Kahn reconnait que c’était une erreur et qu’il a des regrets.
« Je crois que c’est une faute morale et je n’en suis pas fier. Je la regrette infiniment, je l’ai regretté tous ces jours au long de ces quatre mois et je crois que je n’ai pas fini de la regretter » a-t-il déclaré.
La machine judiciaire américaine a été particulièrement violente envers DSK en mai dernier et il s’est rapidement retrouvé menotté. Il avoue maintenant avoir vraiment eu peur : « J’ai eu peur, j’ai eu très peur. Quand vous êtes pris dans les mâchoires de cette machine, vous avez l’impression qu’elle peut vous broyer. J’ai eu le sentiment d’être piétiné, humilié, avant même de pouvoir dire un mot. Et dans cette affaire, j’ai vécu des choses violentes »
Et quand Claire Chazal lui demande s’il pense à un possible piège ou même un complot, DSK répond : « Un piège c’est possible, un complot nous verrons. Mais il y a des zones d’ombre »
Il s’est également confié concernant sa femme, Anne Sinclair, qui est rapidement venue à New York pour le soutenir.
« C’est une femme exceptionnelle, je n’aurai pas résisté à tout ça sans elle. J’ai une chance folle de l’avoir à mes côtés. Je lui ai fait du mal, je le sais, je m’en veux. Mais (…) elle ne m’aurait pas soutenu comme ça si dés la première seconde elle n’avait pas su que j’étais innocent » a confié DSK.
Rappelons que Dominique Strauss-Kahn est toujours accusé en France de tentative de viol sur Tristane Banon. Il a affirmé hier soir que c’était un mensonge et qu’il avait porté plainte pour dénonciation calomnieuse.