L’humoriste, viré de France Inter l’an dernier, a eu bien du mal à se voir donner la raison de cette censure par Metrobus, la société qui s’est chargée de coller et de décoller les affiches.
Le slogan de l’affiche de son spectacle, pour lequel il sera à l’Olympia à Paris début mai, est : « En mai 2012, Stéphane Guillon s’en va aussi ».
Un slogan qui, selon Métrobus, a un caractère politique. La société affirme que leur « convention avec la RATP leur interdit tout message à caractère politique en période de campagne électorale ».
« Mon affiche a été censurée dans le métro sans explication. Je suis triste pour tous les gens qui travaillent avec moi sur ce spectacle. Il s’agissait de 300 affiches sur quinze jours, une campagne qui s’annonçait magnifique. Nous n’avons aucune explication. Des affiches ont été posées puis arrachées. Il s’agit de l’affiche du spectacle, présente sur mon site » a écrit Stéphane Guillon hier après-midi sur le réseau social Twitter, avant que Métrobus ne s’explique.
Gageons que l’humoriste ne devrait pas en rester là…