Depardieu : «Prends ton oseille et tire-toi» lance Torreton

Wild Bunch Distribution
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Le feuilleton « Gérard Depardieu part en Belgique », suite !  Après avoir décidé de quitter la France pour une petite commune Belge située à quelques centaines de mètres de la frontière, l’acteur ne s’imaginait sûrement pas le tollé que cet exil allait susciter.


Mais tout s’est vraiment accéléré ce week-end après que l’acteur ait décidé de répondre à Jean-Marc Ayrault. Quelques jours plus tôt, le premier ministre avait qualifié ce départ « d’assez minable ».

Et c’est à partir de ce moment là que les choses « sérieuses » ont vraiment commencé. Dans la lettre adressée  par Gérard Depardieu au premier ministre, une petite phrase a particulièrement fait mouche :   » Je pars, après avoir payé en 2012, 85% d’impôts sur mes revenus (…). Je vous rends mon passeport et ma sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi. »

Depuis les réactions se multiplient et sont généralement plutôt mesurées.. A l’exception toutefois de celle de l’acteur français Philippe Torreton.


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Dans un tribune publiée par Libération, il n’y va pas avec le dos de la cuillère et se montre particulièrement virulent avec son confrère. «Ferme-la, prends ton oseille et tire-toi» lui assène-t-il notamment.

Avant cela il lui taille un véritable costard et ne mâche pas ses mots une seule seconde «Gérard, tu penses qu’on allait approuver? Tu t’attendais à quoi? Une médaille? Un César d’honneur remis par Bercy? Tu pensais que des pétitions de soutien de Français au RSA allaient fleurir un peu partout sur la Toile? Que des associations caritatives allaient décrocher leur abbé Pierre, leur Coluche encadré pour mettre ta tronche sous le plexi?»

Histoire d’en rajouter une petite couche il rajoute «Tu prends la mouche pour un petit mot et tu en appelles au respect, comme le fayot dans la cour de récré… Tu en appelles à tes gentils potes de droite pour que le grand méchant de gauche arrête de t’embêter»

Et dans le cas où son message n’aurait pas été compris Philippe Torreton dénonce l’attitude d’un acteur dont les sorties de route «vont toujours dans le même fossé: celui du ‘je pense qu’à ma gueule’, celui du fric, des copains dictateurs, du pet foireux et de la miction aérienne, celui des saillies ultralibérales».

Bon ça c’est dit….

En conclusion, il tient à le rassurer en lâchant «On va se démerder sans toi pour faire de ce pays un territoire où l’on peut encore, malgré la crise, se soigner correctement, où l’on peut accéder à la culture quelle que soit sa fortune, où l’on peut faire des films et monter des spectacles grâce à des subventions obtenues en prélevant l’impôt».

Et de conclure par un « Adieu » qui n’a pas fini de faire le buzz.



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