C dans l’air du 18 avril 2024 : les invités et le sommaire


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C dans l’air du 18 avril 2024, invités et sommaire – Ce jeudi et comme chaque soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 18 avril 2024 : les invités et le sommaire
Crédits photo : NATHALIE GUYON / FTV


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C dans l’air du 18 avril 2024 : le sommaire

⬛ Jean Lucat, ancien parachutiste du 8e RPIMA et ex-agent de la DST en 1972, spécialisé dans le contre-espionnage, est invité par Axel de Tarlé dans l’émission #cdanslair. Son livre « Un rebelle à la DST, 15 ans d’affaires sensibles… » publié aux éditions Plon, offre un témoignage captivant de ses années passées au cœur du renseignement français.
Jean Lucat dévoile quinze années d’affaires sensibles, de manœuvres secrètes, de poursuites et d’espionnage, replongeant les lecteurs dans les moments marquants de l’histoire de la DST. Sa mission consistait à traquer les espions soviétiques sur le territoire français et à lutter contre le terrorisme, avec une expertise particulière dans l’interrogatoire, parfois extrême, pouvant durer jusqu’à six jours.
Ses récits, d’une franchise brutale, nous transportent au cœur de la guerre froide, des tactiques du KGB et du terrorisme international. Nous suivons des opérations de filature minutieuses, des mises sur écoute, et la menace des agents doubles mettant en danger la sécurité nationale.
À travers ses mémoires, nous revisitions également les moments clés de l’histoire de la DST : l’arrestation des principaux membres d’Action directe, l’attentat d’Orly et la poursuite des terroristes arméniens qui a suivi, la capture de Carlos en 1994 et la longue cavale de Dominique Erulin, suspecté par l’Élysée d’avoir comploté contre François Mitterrand. Ce récit offre une plongée palpitante dans les coulisses du renseignement français.

⬛ Violences : Attal lance sa « contre-attaque »
Deux jeunes âgés de 14 et 15 ans ont été placés en garde à vue après avoir violemment agressé un homme de 22 ans, qui est malheureusement décédé le mardi 16 avril à Grande-Synthe. Cet événement tragique s’inscrit dans une série d’incidents sinistres impliquant des jeunes ces derniers jours. Parmi ceux-ci, on compte l’agression mortelle de Shemseddine, 15 ans, à Viry-Châtillon, l’attaque contre Samara, 13 ans, devant son collège à Montpellier, et le meurtre d’un adolescent de 15 ans poignardé à Romans-sur-Isère.
Cette vague de violence suscite une vive émotion et de nombreuses réactions, notamment dans le domaine politique jusqu’au plus haut niveau de l’État. Hier, Emmanuel Macron a demandé à son Premier ministre de lancer une large consultation sur la question de la violence des mineurs, sur le modèle du Grenelle des violences faites aux femmes. Le président de la République a souligné la nécessité d’un travail à long terme impliquant tous les acteurs pour lutter contre ce qu’il a qualifié de « décivilisation ».
Le gouvernement envisage de présenter un projet de loi avant l’été pour répondre à cette crise, conscient que la jeunesse française traverse une période difficile. Gabriel Attal a annoncé un processus de consultation de huit semaines, impliquant les parlementaires et les forces politiques, avec l’objectif de formuler des propositions dans les quatre prochaines semaines.
Pour marquer les 100 premiers jours de son mandat, le Premier ministre a plaidé en faveur d’un renforcement de l’autorité vis-à-vis des jeunes, tout en annonçant plusieurs mesures concrètes : des sanctions scolaires pour les élèves perturbateurs, des internats pour éloigner les jeunes de mauvaises influences, un soutien aux parents et aux familles monoparentales, ainsi qu’un nouveau plan de lutte contre le trafic de drogue, qui ne se limite plus aux grandes villes mais gagne également les zones rurales.
En effet, les trafics de stupéfiants ont explosé dans les petites communes et villages, ce qui préoccupe les maires ruraux depuis plusieurs mois. Selon une note du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure, en 2022, 11 % des personnes impliquées dans le trafic de drogue et 14 % des personnes soupçonnées d’usage de drogue se trouvaient dans des zones rurales.
Un autre problème croissant est la prostitution des mineurs, avec entre 15 000 et 20 000 jeunes concernés en France, une augmentation de plus de 70 % en cinq ans selon les associations. La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes a souligné que 13 % des personnes prostituées sont désormais des mineurs, un chiffre en constante augmentation, en partie facilitée par l’usage des réseaux sociaux.


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce jeudi 18 avril 2024 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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