La finale féminine de Roland-Garros 2025 a laissé un goût amer à Aryna Sabalenka. Battue en trois sets par l’Américaine Coco Gauff, la Biélorusse n’a pas caché sa frustration en conférence de presse. Mais ses déclarations ont rapidement enflammé les réseaux sociaux, accusée par de nombreux fans et observateurs d’un manque d’élégance et de fair-play.
« Honnêtement, elle n’a pas gagné parce qu’elle a joué incroyablement, mais parce que j’ai commis trop d’erreurs », a lâché Sabalenka, visiblement déçue, quelques minutes après avoir quitté le court Philippe-Chatrier. « Je pense que si Swiatek m’avait battue, elle aurait gagné ce match. Ça fait mal », a-t-elle ajouté, en référence à la numéro 1 mondiale, Iga Swiatek, qu’elle avait battue en demi-finale.
Une déclaration qui divise
Ce commentaire, jugé par beaucoup comme arrogant, a été vu comme une manière de minimiser la performance de Gauff, sacrée pour la première fois à Paris à seulement 21 ans. Sur X (ex-Twitter), les réactions n’ont pas tardé. Certains ont dénoncé une attitude de « mauvaise perdante », d’autres ont défendu Sabalenka en rappelant l’émotion intense d’une défaite en finale du Grand Chelem.
Sabalenka sous pression
Aryna Sabalenka, déjà titrée à deux reprises à l’Open d’Australie, court toujours après un sacre sur terre battue. Sa puissance et son agressivité ont une nouvelle fois vacillé dans les moments clés du match, où Gauff, plus patiente et tactique, a su retourner la situation en sa faveur après la perte du premier set.
Si la Biélorusse a montré une réelle progression ces derniers mois, sa sortie médiatique ternit quelque peu son image, notamment auprès du public français, qui lui avait pourtant réservé un accueil chaleureux tout au long du tournoi.
Une frustration compréhensible, mais maladroite
Perdre une finale de Grand Chelem est toujours une épreuve, et les mots dépassent parfois la pensée. Mais dans un sport où le respect de l’adversaire est une valeur cardinale, les propos de Sabalenka risquent de laisser des traces. Coco Gauff, de son côté, a préféré répondre sur le court – et avec le sourire, symbole d’une nouvelle génération qui n’a pas peur de bousculer la hiérarchie.