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L’expo s’intitule « Délicieusement diabolique : 50 ans de méchants pour Bond » et va durer deux ans. Au programme, tous les méchants qui ont fait trembler l’agent 007, de Dr No dans le tout premier James Bond il y a 50 ans, à Raoul Silva dans « Skyfall ».
« Bond semble être le même, mais les méchants ont tous changé. Ils ont changé pour refléter l’évolution des temps » a déclaré Anna Slafer, directrice du musée.
Par exemple, dans « James Bond contre Dr. No » en 1962, le méchant s’en prend au programme spatial américain. En 1977 dans « L’espion qui m’aimait », Karl Stromberg veut se servir de sous-marins nucléaires volés pour détruire le monde… Et dans le dernier James Bond, « Skyfall », le cyberterroriste Raoul Silva pirate les ordinateurs des renseignements britanniques.
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L’exposition fait donc le lien entre les méchants des films de la franchise James Bond et l’actualité entourant chacun d’entre eux. Ils sont aussi tous dépeints physiquement.