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Au moment même où l’exil de Gérard Depardieu en Belgique défraie la chronique, le distributeur, producteur et fondateur de la société de distribution de films « Wild Bunch » balance sur le salaire de certains acteurs alors même que l’année 2012 est synonyme d’échec cuisant pour le cinéma hexagonal.
L’occasion pour lui de dénoncer un cinéma français bien trop cher et qui repose sur une économie de plus en plus subventionnée…. Selon Vincent Maraval le cinéma français perd de l’argent….même avec ses plus gros succès.
Précisant que la France détenait le record du monde du coût moyen de production, il s’étonne que le cas Gérard Depardieu soit au centre d’un tel déchaînement médiatique alors que d’autres acteurs touchent de véritables fortunes malgré le bide de leurs derniers films.
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Il vise tout particulièrement Dany Boon qui s’est établi à Los Angeles. Selon lui l’acteur profite aujourd’hui de l’exception culturelle française.
Et de citer entre autres exemples son cachet de 3.5 millions d’euros pour « Un plan parfait », le million d’euros perçu pour quelques minutes dans Astérix et les 10 millions d’euros qu’il devrait empocher pour son nouveau film « Hypercondriaque ».
«Dix fois moins de recettes, cinq fois plus de salaire, telle est l’économie du cinéma français» lâche Vincent Maraval.
Mais le héros de « Bienvenue chez les Ch’tis » n’est pas le seul visé. Le producteur dénonce aussi les salaires mirobolants d’autres acteurs comme Vincent Cassel, Jean Reno, Marion Cotillard, Gad Elmaleh, Guillaume Canet, Audrey Tautou ou bien encore Léa Seydoux.
Selon lui, et malgré des recettes en berne, ils percevraient des cachets allant de 500 000 à 2 millions d’euros par film.