« Histoires d’une nation : l’école » : votre documentaire ce soir sur France 2 (18 octobre 2022)


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« Histoires d’une nation : l’école » :, c’est le documentaire inédit à découvrir ce soir, mardi 18 octobre 2022, dès 21h10 sur France 2 mais aussi en avant-première, streaming vidéo et replay sur France.TV.


La rentrée documentaire sur France 2 en première partie de soirée s’ouvre le 18 octobre avec Histoires d’une Nation : l’école. Ce documentaire événement en deux parties nous raconte l’histoire de l’école en France de 1830 à aujourd’hui, en reliant nos récits et témoignages d’élèves à la grande Histoire de la Nation. Un débat, présenté par Julian Bugier, prolongera ces deux films qui mêlent expériences personnelles et regard historique sur les événements et les choix qui ont construit notre école.

« Histoires d'une nation : l'école » :  votre documentaire ce soir sur France 2 (18 octobre 2022)
Capture France 2


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« Histoires d’une nation : l’école », présentation

S’il est une expérience commune à tous, c’est d’avoir passé notre enfance sur les bancs de l’école. Parfois nous l’avons aimée, parfois nous l’avons détestée. Au final, chaque génération partage un ensemble de connaissances qu’elle a acquis au cours de ces années scolaires et des images qui restent à tout jamais.

L’école est le premier lieu où nous sentons que nous faisons partie d’une histoire commune, celle d’une nation. Et de fait, bâtir une école publique, ouverte à tous, est intimement liée à la construction de la République française. Depuis 200 ans, de l’école du certif au lycée pour tous, les Français se sont lancés dans l’aventure du savoir. Ils tiennent à leur école publique, gratuite et laïque et dans le même temps, ils ne cessent de vouloir la changer. Pour les élèves comme pour les profs, apprendre et enseigner reste une épreuve, pleine d’embûches, d’incompréhensions, de découvertes et toujours d’émotions.


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Parce qu’en France, l’école est intimement liée à la nation, elle est le lieu où les histoires de nos enfances se mêlent à la grande histoire, une histoire tumultueuse et passionnelle, une histoire française. Dans ce grand récit en deux parties, des témoins, connus et inconnus, des enseignants et des élèves confrontent leurs souvenirs à l’Histoire de l’école, celle de la nation à hauteur d’enfants.

Première partie : Une affaire d’État (1830-1945)

Faire de tout enfant, un élève, est une idée assez neuve dans notre histoire française.

Tout commence au 19e siècle quand l’Etat décide d’éduquer les Français, ces paysans, ces ouvriers des faubourgs, qu’il voit comme des sauvages, toujours prêts à se révolter. À l’image de ces nouveaux ancêtres qu’on leur attribue alors, les Gaulois. Les manuels scolaires expliquent que ce sont des barbares fiers et querelleurs et il a fallu les Romains pour les civiliser. Le message est clair : pour bâtir une nation, les Français doivent se discipliner et s’unir. C’est l’école qui va leur apprendre.

Laïcité, gratuité, obligation ; les révolutionnaires de la Commune de Paris inventent les principes d’une école pour tous. Mais c’est Jules Ferry et la Troisième République qui lance la grande aventure de l’école de la République : celle des « hussards noirs », les instituteurs. Ils vont apprendre la République et l’amour de la patrie à leurs élèves, ceux de la communale. Les élèves de milieu plus aisé vivent leur enfance, dès 6 ans, dans un autre univers, celui du lycée.

Mais bientôt, l’horreur de la guerre va bousculer ces certitudes. Des enseignants cherchent à faire une école vraiment pour tous, où chaque enfant progresse. Le chemin est encore long, car les Français ne vont à l’école que jusqu’à 13 ans, et moins de la moitié obtient son certificat d’étude. Pourtant, au cœur même de la Seconde Guerre mondiale, alors que le régime du Maréchal Pétain utilise l’école comme un outil de propagande et pourchasse des enfants, un nouveau projet s’invente dans la clandestinité. L’école de la libération porte tous les espoirs des Français.

Seconde partie : Une école pour tous (1945-aujourd’hui)

L’école des années 50 est l’image même de la nostalgie, celle des encriers et de la belle orthographe. La plupart des Français y passent huit années, de 6 à 14 ans, puis ils partent travailler, souvent pour faire la même chose que leurs parents. Et si en matière d’éducation les idéaux de la libération ont été enterrés, les Français rêvent d’un autre avenir pour leurs fils, leurs filles et veulent une école capable de changer le destin de leurs enfants. Pour moderniser le pays, le général de Gaulle instaure l’école obligatoire jusqu’à 16 ans en même temps que la Cinquième République. Tout le monde va au collège. Et un nouvel âge de la vie s’instaure, c’est l’adolescence, et ces jeunes vont faire entendre leur voix en mai 1968…Notre système scolaire actuel est achevé au milieu des années 70. Il accueille tout le monde, mais une bonne partie des élèves a bien du mal à suivre. Tant qu’il y a du travail, cela ne pose pas de problème, mais l’arrivée de la crise change la donne. Pour les nouvelles générations, les résultats à l’école définissent ce qu’ils sont et ce qu’ils vont devenir. En quelques décennies, la France passe de l’école du certif à 80 % d’une classe d’âge au bac. Leurs parents sont partagés entre leur attachement à l’école de la République et la nécessité de placer leur enfant parmi les meilleurs. Face aux tensions, aux divisons, le besoin d’une école qui permet à tous les élèves d’apprendre et de réussir devient urgent.

VIDÉO la bande-annonce



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