Publicité
« Soumission chimique : pour que la honte change de camp » au programme TV du mardi 21 janvier 2024 – Ce samedi soir à la télé, France 2 diffuse le documentaire inédit « Soumission chimique : pour que la honte change de camp ».
A découvrir dès 21h05 sur la chaine, puis en replay gratuit sur france.tv

Publicité
« Soumission chimique : pour que la honte change de camp » : présentation
On l’appelle déjà le « procès du siècle », et chacun(e) comprend qu’il marquera un tournant. Le procès dit de Mazan, lié aux agressions subies par Gisèle Pelicot, a rendu cette femme mondialement célèbre. Droguée pendant dix ans par son mari et livrée inconsciente à des dizaines d’agresseurs, elle est devenue le symbole de la lutte contre la soumission chimique, une notion largement mise en lumière durant ces quatre mois d’audience hors norme.
Réalisé par Caroline Darian, fille de la victime et de son bourreau, « Soumission chimique, pour que la honte change de camp » prend le procès Pelicot comme fil conducteur, tout en donnant la parole à d’autres victimes. Le film explore une réalité longtemps ignorée, révélant des formes multiples de violences sexuelles encore méconnues.
Publicité
Zoé, 33 ans, ne se souvient pas de cette nuit de la Fête de la musique où elle a été droguée et agressée.
Céline, 46 ans, connaît son agresseur – son patron de l’époque – mais souffre également d’amnésie due aux substances administrées.
Léa, 22 ans, a accepté un verre tendu par deux jeunes militaires en boîte de nuit. Malgré les aveux de l’un d’eux, elle attend toujours justice.
Rénald, 48 ans, a réussi à se reconstruire malgré l’humiliation et la douleur de n’avoir pas pu échapper à son agresseur.
Katia, 53 ans, a suivi de près le procès Pelicot. Sa colère persiste envers une justice qui a acquitté son propre agresseur, un jeune banquier.
Lilwenn, 16 ans, a quant à elle obtenu réparation, grâce à des prélèvements capillaires effectués à temps, fournissant une preuve décisive de l’utilisation de substances incapacitantes.
Le film revendique un objectif clair : donner à la justice les moyens d’agir, permettre aux victimes de retrouver leur dignité, et surtout, déplacer la honte sur les épaules des coupables.