Zlatan Ibrahimovic, l’attaquant vedette du PSG, était l’invité de Nicolas Poincaré à 18h35 dans « Europe 1 Soir ». A l’occasion de la sortie de son livre « Moi Zlatan Ibrahimović » (éditions JC Lattès), il a accordé une interview radio exclusive à Europe 1. Morceaux choisis :
« Zlatanner plus ». « En six mois, beaucoup de choses me sont arrivées en France », raconte le Suédois. « Tant que je me concentre sur mon football et que j’obtiens de bons résultats, ça va. Je suis venu ici pour remporter des titres. Je ferais tout pour ça et je suis même prêt à ‘zlataner’ davantage pour gagner ».
Paris, une ville immense. « De toutes les villes où j’ai vécues, Amsterdam, Barcelone, Milan, Paris est plus grand. Et puis il y a le club. Le PSG grandit, on devient meilleurs de jour en jour. Nous devons gagner car c’est le chemin à suivre pour un footballeur. C’est comme ça que je vis depuis 10 ans et pour le moment, j’aime ça ».
« Je fais ce que je veux ». « Je fais ce que je veux et ce que je pense », affirme-t-il au micro d’Europe 1. « Que ce soit juste ou pas, c’est ma façon de vivre ». « Quand vous choisissez votre chemin, vous devez faire des erreurs. Personne n’est parfait », renchérit le footballeur. « Ce que les gens disent, ce n’est pas important pour moi ».
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« J’ai volé beaucoup de vélos ». « Je viens de Rosengard. En suède, on considère que c’est un ghetto. Mais pas pour moi. J’ai grandi là-bas, c’était un paradis. J’avais beaucoup d’amis ». « J’ai volé beaucoup de vélos. Nous avons aussi volé des voitures ». « Mais c’est comme ça qu’on vivait. Nous faisions ces choses pour la montée d’adrénaline et de motivation. C’était ce que nous faisions. C’était cool ! Et puis je devais aller à l’entraînement et je ne voulais pas travailler. Alors je volais un vélo pour aller à l’entraînement. Mais quand vous volez le vélo de votre entraîneur, là c’était un peu embêtant, » se rappelle Zlatan.
« Pas un bad boy ». « Je suis normal. Pour les autres qui me voient, ils me pensent ‘bad boy’. J’aime ça ! J’aime avoir cette image. Je préfère être comme ça que d’être parfait. Car pour moi, personne n’est pas parfait », assure le footballeur.
« Materazzi est célèbre grâce à Zidane ». « Ça peut arriver, moi aussi j’ai fait plein d’erreurs stupides sur le terrain », explique Ibrahimovic. « Le monde entier connaît Zidane. Quand il jouait, c’était le meilleur joueur du monde. Pour le stopper, vous deviez le provoquer. Pendant un moment il a perdu le contrôle et il l’a fait. Je pense que Materazzi doit être heureux car grâce à Zidane il est devenu très célèbre. Et il devrait remercier Zidane, parce qu’il est célèbre grâce à Zidane ».