Mamoru Samuragochi, qui prétendait souffrir de surdité, avait été surnommé le « Beethoven japonais ».
« Il dit qu’il est totalement inexcusable et qu’il regrette profondément de l’avoir fait. Il est mentalement en détresse et n’est pas en état d’exprimer correctement ses propres pensées » a déclaré l’avocat de Mamoru Samuragochi.
A 50 ans, le japonais a fait cet aveu sous la menace de son nègre, Takashi Niigaki, qui voulait révéler la vérité.
Une révélation particulièrement choquante qui arrive juste avant l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, où le patineur japonais Daisuke Takahashi a prévu d’effectuer son programme court sur “Sonatina for Violin”, qu’il croyait composé par Mamoru Samuragochi mais qui en fait provient d’un compositeur anonyme.
Selon son site officiel, Mamoru Samuragochi est né et a grandi à Hiroshima avec ses parents, qui ont survécu à la bombe atomique. Sa mère a commencé à lui donner des leçons de piano à l’âge de quatre ans, et il aurait maîtrisé Beethoven et Bach à l’âge de 10 ans.