Ventes de livres : Trierweiler et Zemmour sont les champions de 2014

© Arenes Editions
© Arenes Editions

Publicité

C’est vrai 2014 n’est pas encore toute à fait terminée ! Pour autant il est déjà possible de tirer un premier bilan et d’affirmer que Valérie Trierweiler et Éric Zemmour sont les grands champions des ventes littéraires et du buzz médiatique de cette année qui s’achève.


Arrive largement en tête Valérie Trierweiler et son célèbre livre « Merci pour ce moment » dont les ventes ont atteint ou dépassé  les 600 000 exemplaires en seulement deux mois. Chiffres arrêtés fin novembre prenant en comptes les ventes en France, Suisse, Belgique, clubs et  version numérique.

Dans le reste du monde, sachez que ce livre polémique fait aussi un vrai tabac. Il serait déjà en rupture de stocks chez nos voisins britanniques.

Présentation du livre par l’éditeur : Un jour, un amour violent a incendié ma vie. Il avait quatre enfants. J’en avais trois. Nous avons décidé de vivre ensemble. Mais la politique est une passion dévorante. Parti de très loin, François Hollande a été élu président de la République. J’ai été aspirée dans son sillage.

Le pouvoir est une épreuve pour celui qui l’exerce, mais aussi pour les siens. À l’Élysée, je me sentais souvent illégitime. La petite fille de la ZUP en première dame : il y avait quelque chose qui clochait.
J’ai appris l’infidélité du Président par la presse, comme chacun.

Les photos ont fait le tour du monde alors que j’étais à l’hôpital, sous tranquillisants. Et l’homme que j’aimais a rompu avec moi par un communiqué de dix-huit mots qu’il a dicté lui-même à l’AFP, comme s’il traitait une affaire d’État.

Tout ce que j’écris dans ce livre est vrai. Journaliste, je me sentais parfois à l’Élysée comme en reportage. Et j’ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour.

En seconde position on retrouve le polémiste français Eric Zemmour « Le suicide français » aux éditions Albin Michel. Selon les chiffres de l’AFP 400 000 exemplaires se sont déjà écoulés depuis sa sortie.


Publicité

Présentation du livre selon l’éditeur : Les Français ont perdu confiance. Ils ont le sentiment que le pays fait fausse route. Mais ils hésitent encore sur les raisons qui ont pu les conduire dans cette impasse. A quel moment se sont-ils égarés ? Ont-ils été trompés ?

Pour les éclairer, Eric Zemmour se livre à une analyse sans tabou de ces quarante dernières années qui, depuis la mort du général de Gaulle, ont « défait la France ». En historien et en journaliste qui a connu bien des protagonistes de cette triste épopée, il mobilise aussi bien la politique que l économie ou la littérature, le cinéma et même la chanson. Revenant sur des faits oubliés ou négligés, mais décisifs, comme la loi de 1973 nous obligeant à nous endetter auprès des marchés financiers, il nous réserve quelques surprises.

L auteur relit chronologiquement le passé pour démasquer une succession d’aveuglements technocratiques, de « politique spectacle » délétère, de faux débats et de mensonges, notamment sur la famille, l’immigration, l’Europe ou la mondialisation… Il souligne notamment la responsabilité des élites dans ce fiasco.

Quarante ans d’indifférence au sort des vrais « invisibles » de la République (ouvriers, paysans, employés et cadres « rurbains » chassés en grande banlieue) ont, avec la crise économique, engendré un peuple blessé et perdu, livré aux nouveaux despotes de Bruxelles. Il est temps de faire les comptes ! C est le premier pas nécessaire pour espérer pouvoir un jour guérir de nos maux.

Complète le podium le Nobel de littérature 2014, Patrick Modiano et son livre « Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier ». Paru le 2 octobre dernier il affiche plus de 292 000 ventes à ce jour.

Présentation du livre par l’éditeur : « – Et l’enfant? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l’enfant?
– Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu’il était devenu… Quel drôle de départ dans la vie…
– Ils l’avaient certainement inscrit à une école…
– Oui. À l’école de la Forêt, rue de Beuvron. Je me souviens avoir écrit un mot pour justifier son absence à cause d’une grippe.
– Et à l’école de la Forêt, on pourrait peut-être trouver une trace de son passage…
– Non, malheureusement. Ils ont détruit l’école de la Forêt il y a deux ans. C’était une toute petite école, vous savez…»



Publicité


error: Content is protected !!
Retour en haut