Masterchef, un casting bidon ? La production répond aux accusations de triche…

Comme nous nous en sommes fait l’écho dans le courant de ce week-end, la célèbre concours culinaire de TF1 « Masterchef » est au coeur d’une vive polémique après que certains candidats de la nouvelle saison (la 5eme du nom) aient accusé l’émission de trucage… certains dénonçant un casting bidon… Ce lundi matin dans « Le Grand Direct Des Médias » , Angélique Sansonnetti (directrice des programmes de la télévision du réel chez Shine France) répondait EN EXCLUSIVITE à ces accusations.


Masterchef bientôt de retour avec 3 nouveaux chefs


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Morceaux choisis avec ses principales déclarations :

« Je suis choquée et carrément énervée de ces critiques autour de Masterchef »
« Les chefs ne pouvaient gouter les 300 plats ! »
« Oui, il y a eu des sélectionnés entre les rangs 5 et 10  »
« Les conditions de tournage ont été extrêmement difficiles ! »
« Les goûteurs ont été choisis par les chefs, eux-mêmes. Chaque goûteur avait 10 plats à déguster»
«Les chefs ne connaissaient pas les 300 candidats et ne les avaient jamais vu avant mercredi dernier »
« Oui, les chefs avaient une oreillette. L’assistant réalisateur les guidait pour se rendre dans les rangs »
« Oser dire que les chefs ont été instrumentalisés par la productions est faux ! »
« Depuis 1 an , nous travaillons sur le casting de cette nouvelle saison »
«Je comprends la déception [des recalés] ! La sélection était extrêmement sévère [passer de 300 candidats à 30 sélectionnés] , j’en suis désolée»
« Tous ces points [évoqués par les éliminés] relèvent de la mauvaise foi et de la déception »
« Cette polémique, vous croyez que ça nous plait, à nous les équipes qui avons travaillé d’arrache-pied comme des dingues pour en arriver là ! »


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Retour sur les accusations

Quelques jours seulement après le premier jour de tournage à Marseille, Chris­tophe Certain a dénoncé un casting bidon sur son blog.

Avec un schéma explicatif, il a déclaré que seuls « ceux qui étaient dans les 5 premières rangées étaient sous le feu des caméras ». Par contre ceux qui étaient placés au-delà de la 5e rangée n’étaient filmés par personne. Puis d’expliquer qu’au moment du verdict personne n’était sélectionnée au-delà de cette 5e rangée, la plupart étant issues des 3 premières.

Dès le matin il dit avoir constaté que les chefs, qui se déplaçaient pour voir les plats des candidats, restaient dans les rangées de devant. Et pour les autres alors ? « Personne n’est venu voir nos plats à part les sous-fifres qu’on a envoyés pour faire semblant de les goûter, certains plats n’étant même goûtés par personne » a t-il rajouté.

Puis de lâcher la petite phrase qui tue « Nous avions été recrutés comme figurants, pour faire de l’image, et nous devions laisser le soir la place à la vraie sélection de la production, après une délibération bidon qui éliminerait d’un coup 90% des candidats ». Bref des accusations assez graves. On attend maintenant la réponse de la production.

Mais il n’est pas le seul à protester. Une autre candidate n’est pas très tendre non plus avec la production de l’émission. Au quotidien roman « La Liberté », elle s’est dite écœurée et a dénoncé un pseudo-casting qu’elle a qualifié purement et simplement «d’inhumain» ! Rien que ça…

Demi-finaliste du championnat romand des cuisiniers amateurs, elle a déclaré «J’appelle ça du foutage de gueule!». Premier grief selon elle, les conditions de tournage. De 6 h 30 du matin à 18 h 30 le soir soit douze heures debout par un mistral violent et glacial. «J’avais les mains violettes en dressant mon plat» a t-elle déclaré avant de lâcher «Je sais que l’émission aime les cadres extrêmes, mais là, c’était inhumain!».

Et de préciser qu’elle n’avait eu droit malgré ce temps froid qu’à un café tiède à 14 h et à un sandwich défraîchi à la salade de pommes de terre.

Et tout comme Christophe Certain, elle s’est étonnée que les chefs ne soient pas venus goûter son plat. «Les chefs n’ont pas goûté mon plat ni celui de la plupart des candidats. Ils avaient des oreillettes et étaient visiblement guidés par la production et n’ont goûté pratiquement que les plats des 30 concurrents finalement retenus».

Et selon elle c’est parce que les chefs cherchaient des profils bien particuliers pour assurer l’audience de l’émission «Il suffisait d’observer le profil des candidats qui les intéressaient pour comprendre: que des profils typés, des jumeaux, un sourd et muet, une personne amputée d’une main, une fille hyper maquillée. Visiblement, ils n’étaient pas intéressés par nos plats, mais par l’audience». Et comme si cela ne suffisait pas, elle s’est étonnée que les chefs ne soient venus goûter les plats que 2 ou 3 heures après leur dressage alors que tout s’envolait ou presque et que les assiettes étaient pleines de sable et de terre».



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