C dans l’air du 26 octobre 2023 : invités et sommaire

C dans l’air du 26 octobre 2023, invités et sommaire – Ce jeudi et comme chaque soir sur France 5 et comme tous les jours, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

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C dans l’air du 26 octobre 2023 : le sommaire

⚫ Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS, sociologue, spécialiste de la police, coauteur de “La police contre la rue”, sera ce soir l’invité de Caroline Roux dans #cdanslair.
Sebastian Roché est directeur de recherche au CNRS, sociologue, et l’un des meilleurs spécialistes de la police. Avec François Rabaté, il publie “La police contre la rue” chez Grasset dans lequel ils retracent l’histoire du maintien de l’ordre en France qui, “à long terme s’est apaisé, mais à court terme s’est dégradé” alors qu’il n’y a pas si longtemps, la France a traversé des émeutes, des semaines de contestations contre la réforme des retraites avec son lot de débats sur la méthode de la police.
Le livre propose une approche historique très instructive et revient sur les origines de la police libérale. Selon les auteurs, “les historiens font remonter les sources de l’approche ‘républicaine’ du maintien de l’ordre à la IIIe République”. Remonter aux origines de la police libérale permet, selon Sebastian Roché, de “montrer la complexité de la situation actuellement”.
“La police contre la rue” aborde sur les événements de Mai 68 qui, selon les auteurs, est “un point de bascule, tant en ce qui concerne la forme même des mouvements sociaux, qu’en matière de maintien de l’ordre” et revient sur les occasions manquées de la France pour mener à bien la doctrine de la désescalade. Pour les auteurs, elle aurait pu naître en mai 68 avec le préfet Grimaud, en 1986 quand Malik Oussekine est tué par les voltigeurs, mais surtout avec la mise en place de GODIAC : un projet de désescalade européen que la France n’a pas soutenu.
Sebastian Roché reviendra sur son nouveau qui retrace l’histoire du maintien de l’ordre.

⬛ Gaza : offensive terrestre imminente ?
Des chars sont brièvement entrés cette nuit dans l’enclave palestinienne pour des « opérations ciblées » selon Tsahal « afin de préparer la prochaine phase des combats ». Des images de l’opération qui visait à « préparer le champ de bataille » ont été diffusées par l’armée israélienne, quelques heures après une nouvelle allocution de Benyamin Netanyahou. Hier soir le Premier ministre israélien a confirmé la préparation d’une « entrée au sol » tout en restant très évasif sur la date exacte de son lancement. Plus de deux semaines après l’attaque du Hamas, il a également concédé pour la première fois qu’il devrait lui aussi « rendre des comptes » sur les « défaillances ». « Mais tout ça se déroulera après la guerre », a-t-il déclaré.
Une communication en mots mais aussi en images pour montrer à tous, et en premier lieu aux Israéliens que le gouvernement maitrise le calendrier. Une façon ainsi de tenter de rassurer un pays qui s’est estimé abandonné par son exécutif et ses forces de sécurité après l’attaque du 7 octobre. Déjà fragilisé par une impopulaire réforme judiciaire, Benjamin Netanyahou, désormais à la tête d’un « gouvernement d’urgence », est mis en en cause dans l’attentat meurtrier du Hamas. Ses détracteurs lui reprochent d’avoir ignoré la menace terroriste et renforcé le mouvement contrôlant la bande de Gaza au détriment de l’Autorité palestinienne. Néanmoins malgré la colère et l’incompréhension de l’opinion publique, l’heure n’est pas encore au règlement de comptes en Israël, où prévaut une forme d’union nationale et une mobilisation de l’ensemble de la société.
A Gaza, le Hamas parle de son côté désormais de plus de 7 000 morts dans les frappes israéliennes dont 700 pour la seule journée d’hier. L’enclave palestinienne où l’aide humanitaire arrive au compte-goutte est privée de presque tout s’alarme l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui pourrait devoir cesser ses opérations, faute de carburant. Mais face à l’aggravation de la situation, le Conseil de sécurité des Nations unies n’est pas parvenu à s’entendre mercredi soir sur deux résolutions, l’une présentée par les Etats-Unis appelant à « des pauses » dans les combats, l’autre par la Russie réclamant un « cessez-le-feu », afin d’acheminer de l’aide à la population civile de Gaza. Les dirigeants de l’UE sont réunis en sommet à Bruxelles aujourd’hui et demain pour discuter de la guerre entre Israël et Hamas.
Avant de décoller du Caire, Emmanuel Macron a mis en garde ce jeudi : engager une offensive terrestre « massive » dans la bande de Gaza, déjà assiégée et pilonnée sans répit par l’armée israélienne en riposte à l’attaque sanglante du Hamas, serait une « erreur ». Une telle opération ne serait « pas compatible avec le respect des populations civiles, du droit international humanitaire et même des règles de la guerre », a jugé le président de la République. Tout en soulignant que « cela n’est pas de nature à protéger dans la durée Israël ».
Depuis l’attaque du 7 octobre plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, et quelque 220 Israéliens, étrangers ou binationaux sont depuis retenus en otage à Gaza. Deux Américaines et deux Israéliennes ont été libérées ces derniers jours par le mouvement palestinien, après des négociations menées par le Qatar. 31 Français sont morts et 9 autres sont retenus en otage a expliqué hier Emmanuel Macron depuis le Caire. Pour la France, il s’agit du plus lourd bilan dans un attentat depuis celui du 14 juillet 2016 à Nice.

Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce jeudi 26 octobre 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.

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