C dans l’air du 6 février 2025 : les invités et le sommaire

C dans l’air du 6 février 2025, invités et sommaire – Ce jeudi et comme chaque soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

© Stéphane Grangier / France TV

C dans l’air du 6 février 2025 : le sommaire

⬛ Impôts, pouvoir d’achat… que prévoit le budget ?

Le budget de l’État pour 2025 a été définitivement adopté. Après son approbation par l’Assemblée nationale, le Sénat l’a validé ce jeudi 6 février par 219 voix contre 107. Pour faire passer le texte, le Premier ministre a eu recours à l’article 49.3 de la Constitution, entraînant le dépôt d’une motion de censure par La France insoumise.

Construit autour de 30 milliards d’euros d’économies et 20 milliards de nouvelles recettes, ce budget reprend largement des éléments inspirés du projet de Michel Barnier. Parmi les principales mesures fiscales, une hausse temporaire de l’impôt sur le revenu des ménages les plus aisés devrait rapporter 2 milliards d’euros, tandis qu’une « contribution exceptionnelle » sur les bénéfices des grandes entreprises devrait générer 8 milliards d’euros, mais uniquement pour l’année 2025. La taxe exceptionnelle sur l’armateur CMA-CGM est ramenée à un an au lieu de deux, et la fiscalité se durcit sur les rachats d’actions ainsi que sur les chaudières à gaz. De plus, un malus renforcé s’applique désormais aux voitures thermiques, et la taxe sur les billets d’avion est augmentée.

Pour tenir compte de l’inflation, les tranches du barème de l’impôt sur le revenu sont revalorisées de 1,8 %, ce qui permettra à 619 000 contribuables d’échapper à l’imposition, selon Bercy. En parallèle, le seuil d’exonération de TVA pour les micro-entreprises est abaissé, avec un plafond fixé à 25 000 euros de chiffre d’affaires annuel, impactant environ 200 000 auto-entrepreneurs.

Côté dépenses, plusieurs ministères voient leur budget réduit, notamment ceux de la transition écologique, de la culture, de l’agriculture, de la recherche et de l’enseignement supérieur. Les collectivités locales devront aussi réduire leurs budgets d’environ 2,2 milliards d’euros.

L’adoption de ce budget a provoqué de vives réactions à gauche. Les motions de censure déposées par La France insoumise contre le Premier ministre sur les budgets de l’État et de la Sécurité sociale ont échoué, en partie à cause de l’abstention du Parti socialiste et du Rassemblement national. Cette décision a déclenché la colère de LFI, qui accuse le PS de « forfaiture » et remet en question son appartenance au Nouveau Front populaire. De leur côté, les socialistes, par la voix d’Olivier Faure, affirment rester dans l’opposition mais refusent une stratégie de blocage institutionnel qui pourrait précipiter une présidentielle anticipée et favoriser l’extrême droite.

Malgré les critiques, le PS se félicite d’avoir obtenu certaines concessions du gouvernement, comme l’indexation des retraites sur l’inflation, le maintien du remboursement des consultations médicales, l’augmentation du budget des hôpitaux et des Ehpad, ainsi que la préservation de 4 000 postes d’enseignants initialement menacés de suppression.

Mais que va réellement changer ce budget pour les Français, dont la principale préoccupation reste le pouvoir d’achat ? Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 82 % des citoyens déclarent avoir dû restreindre leurs dépenses au cours de l’année écoulée, dont 29 % de manière significative.

Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce jeudi 6 février 2025 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.

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