Zone Interdite du 4 mai 2025 – Ophélie Meunier vous donne rendez-vous ce dimanche soir sur M6 avec une rediffusion du magazine « Zone Interdite ». Et ce soir il a pour thème « Travailler moins ou autrement, ils ont trouvé la solution pour vivre mieux ».
Rendez-vous dès 21h10 sur M6 ou sur 6Play pour le replay.
Zone Interdite du 4 mai « Travailler moins ou autrement, ils ont trouvé la solution pour vivre mieux »
Décider soi-même de son salaire, ne plus avoir de comptes à rendre à un supérieur, travailler tout en voyageant à travers le monde ou profiter, chaque semaine, d’un week-end de trois jours… Qui n’en a jamais rêvé ?
Pour certains, ce rêve est devenu réalité. Pendant plusieurs mois, nous sommes partis à la rencontre de Français qui ont trouvé leur propre voie pour mieux vivre en travaillant autrement — parfois moins, mais toujours mieux.
Alors que la place du travail dans nos vies est en pleine redéfinition, comment ces pionniers s’organisent-ils pour réconcilier vie professionnelle et vie personnelle ? Quelles sont ces entreprises qui bousculent les règles en offrant une autonomie totale à leurs employés ? Leurs parcours pourraient bien vous inspirer.
La semaine de quatre jours : une révolution en marche
À quelques kilomètres de Grenoble, Ophélie, directrice de production dans une PME industrielle, expérimente la semaine de quatre jours. Ici, ouvriers et cadres bénéficient désormais d’un week-end prolongé, sans perte de salaire. En échange, la journée de travail s’allonge d’une heure pour condenser toutes les tâches hebdomadaires. Pour Ophélie et ses collègues, l’enjeu est clair : réussir à maintenir la productivité… sous peine de devoir revenir à la semaine classique de cinq jours.
Deux métiers, une passion
Ils seraient près de quatre millions en France à cumuler deux emplois par choix. C’est le cas de Sandra, 43 ans, près d’Aix-en-Provence. Peintre en bâtiment passionnée, elle a décidé de relever un nouveau défi en devenant également agente immobilière. Aujourd’hui, elle alterne entre chantiers, visites de biens et vie de famille. Une double casquette exigeante qui demande une organisation millimétrée, surtout quand on est aussi maman.
Travailler sur les routes d’Europe
Dans le Finistère, Julie et Mickaël ont tout quitté pour une vie nomade à bord de leur camping-car, accompagnés de leurs deux enfants. Julie, ancienne agente immobilière, gère désormais à distance les réseaux sociaux de plusieurs entreprises, pendant que Mickaël, ex-gérant de chambres d’hôtes, décroche des missions en développement web. Pour subvenir à leurs besoins — environ 2 500 euros par mois — ils doivent composer avec les aléas de la route et assurer eux-mêmes l’école à leurs enfants, au gré de leur périple européen.
Une entreprise où l’on choisit tout… ou presque
À Paris, Clément, architecte de 31 ans, travaille dans une entreprise pas comme les autres : ici, chacun choisit librement la durée de ses congés… et même le montant de son augmentation. L’an dernier, il s’est octroyé 9 semaines de vacances et une hausse de salaire de 3 000 euros — sans avoir à en référer à qui que ce soit. Une trentaine de salariés y gèrent eux-mêmes leur temps, leurs responsabilités et leur progression. Mais avec autant de liberté, la rigueur reste de mise pour mener à bien les projets et éviter les dérives.