Publicité
Nicolas Bedos n’est pas du genre à avoir sa langue dans sa poche, mais ça c’est pas vraiment nouveau. Samedi soir, dans l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché » diffusée sur France 2, il s’en est pris à celui qui a squatté la une de l’actualité au cours de la semaine écoulée, à savoir Dieudonné.
Après Yvan Attal, c’était jeudi soir sur le plateau du Grand Journal de Canal +, on peut dire que Nicolas Bedos est allé encore plus loin.
Pour sa traditionnelle chronique du samedi soir, il est arrivé affublé d’une fausse barbe et entouré de deux gardes du corps. Et de commencer par ces quelques mots déjà lourds de sens.
«Si ce soir je porte une barbe, inspirée à la fois par l’idéologie diabolique de Charlie Chaplin, le talent burlesque d’Adolf Hitler et le côté branchouille du mollah Omar, c’est avant tout pour surfer sur la vague bleu marine tendance vert de gris de l’ennemi comique numéro un, l’irrésistible Dieudonné Mbala Mbala Mbala Mbala, Mbala, Mbala etc…»
Publicité
Puis de rajouter, histoire de bien faire passer son message.
« Voilà des années que je sentais se développer en France une clientèle avide d’un humour aussi féroce et mordant qu’un pitbull allemand enragé de s’être fait enculer par un castor israélien»
Il a ensuite imaginé un dialogue entre lui-même et l’un de ses fans venu tout droit de la banlieue avant d’enchaîner sur une chronique dite « aux quenelles » au cours de laquelle il a volontairement tenu des propos antisémites. Objectif : montrer que l’on ne peut pas rire de tout malgré quelques écriteaux du type « Humour ».
Et de conclure par sa quenelle à lui, une merguez… dont il a une idée bien précise de ce qu’il veut en faire