Le CSA met en demeure NRJ pour C Cauet

La radio NRJ vient d’être mise en demeure par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Dans le cadre de son assemblée plénière du 28 septembre 2016, les sages ont adressé un avertissement à la radio musicale n°1 en France après que de graves manquements aux dispositions relatives au respect de l’image des femmes et à la protection de l’enfance et de l’adolescence aient été constatés. En cause l’émission de Sébastien Cauet « C Cauet » lors des diffusions des 17 décembre 2015, 5 février 2016 et 4 mars 2016.


Cauet sur NRJ


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Voici dans son intégralité la mise en demeure adressée par le CSA à la radio NRJ

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a décidé lors de son assemblée plénière du 28 septembre 2016 d’une mise en demeure à l’encontre de la société NRJ. Il a en effet constaté de graves manquements aux dispositions relatives au respect de l’image des femmes et à la protection de l’enfance et de l’adolescence pour le programme radiophonique C Cauet, lors des émissions des 17 décembre 2015, 5 février 2016 et 4 mars 2016.

Faute de se conformer à l’avenir aux dispositions de la loi du 30 septembre 1986, à la délibération du 10 février 2004 et à ses obligations conventionnelles, la société NRJ pourrait faire l’objet d’une procédure de sanction.

Mais que s’est-il passé vraiment pour déclencher une telle procédure ?

Le site spécialisé dans les médias OZAP croit connaître l’une des raisons qui ont poussé le CSA a réagir de la sorte ou plus précisément l’une séquences « incriminées ». En décembre 2015, et à la veille de l’élection de Miss France 2016,  l’animateur avait lancé un jeu autour de cet évènement télévisuel et qui fait le buzz chaque année. Pour ce jeu, chaque personne devait répondre à une question sur l’élection : en cas de victoire elle devait poster sur Twitter un message de soutien à l’une des candidates. A contrarion, et en cas de défaite, elle devait envoyer un message un p’tit peu plus  vulgaire du type : « je mettrais bien une pétée à … ». L’organisation de ce jeu a ensuite donné lieu à des des échanges que l’on pourrait aisément qualifiés de « scabreux et sexistes ».



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