C dans l’air du 24 mars 2023 : invités et sommaire


Publicité

C dans l’air du 24 mars 2023, invités et sommaire – Ce vendredi et comme tous les soirs sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 24 mars 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


Publicité

C dans l’air du 24 mars 2023 : le sommaire

Anne-Sophie Jahn, journaliste au Point, auteure de « Désir noir » chez Flammarion, sera l’invitée ce soir de Axel de Tarlé sur France 5. Anne-Sophie Jahn, journaliste au Point, mène une enquête édifiante sur une tragédie que l’on n’appelait pas encore féminicide : la mort de Marie Trintignant, quand Bertrand Cantat, leader du groupe Noir Désir, commettait l’irréparable en frappant à mort sa compagne dans une chambre d’hôtel de Vilnius. Anne-Sophie Jahn rouvre le dossier. En partant elle-même sur les traces du drame, elle a remonté le fil de cette affaire. Elle démontre que la mort de la jeune femme n’était pas un accident. Et prouve que tout l’entourage du chanteur, professionnel comme personnel, s’était ligué pour le protéger en déclarant qu’il n’était pas un homme violent alors qu’il avait pourtant frappé plusieurs de ses compagnes.
Pour Anne-Sophie Jahn, « il y a un énorme malentendu : c’est l’histoire d’une dispute qui a mal tourné. Une gifle donnée, elle tombe contre un radiateur, et elle fait une hémorragie cérébrale. Un accident grave. C’est désolant, mais quelque chose qui peut arriver. Dans ma mémoire, dans celle de mon entourage, c’est clairement un accident. C’est aussi l’histoire qui est restée dans l’inconscient collectif ». Mais pourquoi cette version a-t-elle été retenue ? « En commençant à enquêter, en 2016, je n’ai aucun a priori contre Bertrand Cantat. Je rentre avec naïveté dans cette affaire. En consultant les archives, en regardant les faits rapportés au procès de Vilnius, en mars 2004, il m’apparaît indéniable que la version parvenue jusqu’à nous est fausse. Il ne s’agit pas du tout d’une simple gifle. Les faits sont beaucoup plus graves. Le rapport d’autopsie parle de 19 coups portés, donc la thèse de l’accident avancée par Bertrand Cantat ne tient pas », affirme Anne-Sophie Jahn.
Anne-Sophie Jahn s’interroge sur la manière dont aurait été traitée l’affaire si elle s’était produite aujourd’hui, après le tournant Me Too. Selon elle, l’homme a certainement bénéficié d’une bienveillance malsaine. Dans son livre, on découvre les propos peu amènes tenus par son frère Xavier au sujet de la défunte. « Sa béatification orchestrée sous les auspices du microcosme cinématographique, milieu dont on connaît les turpitudes, est indigne », avait-il affirmé après l’enterrement de Marie Trintignant.
Anne-Sophie Jahn, journaliste au Point, reviendra sur une tragédie que l’on n’appelait pas encore féminicide : la mort de Marie Trintignant.

Crise sociale : ça se corse…
Après deux mois de mobilisation contre la réforme des retraites, et au lendemain de l’interview du chef de l’Etat qui a ulcéré opposition et syndicats, les cortèges étaient à nouveau très fournis hier un peu partout dans le pays. Entre 1,089 million de manifestants (Intérieur) et 3,5 millions (CGT) ont défilé dans plus de 300 villes. A Paris, où la participation a même atteint de nouveaux records, à la fois selon la CGT (800.000) et Beauvau (119.000), des affrontements ont rapidement éclaté. Des violences qui ont également resurgi dans plusieurs villes comme à Rennes, Lille, Rouen – où une femme a eu le pouce arraché par une grenade de désencerclement -, Lyon et Lorient.
« On a recensé, hier, 903 feux de mobilier urbain ou de poubelles à Paris, 457 interpellations partout en France, 441 policiers et gendarmes blessés » a expliqué ce matin le ministre de l’Intérieur. Les manifestations se sont poursuivies jusqu’à « tard » dans la nuit, a poursuivi Gérald Darmanin, tout en dénonçant des scènes d’une « grande violence » et en remerciant les policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers pour leur travail. Le patron de Beauvau a également affirmé que  » quasi-totalité » des manifestants ont défilé « pacifiquement », mais a déploré la présence de casseurs mêlés aux cortèges. Selon les estimations du ministère de l’Intérieur, 1000 à 1500 casseurs, « quasiment même 2000 », ont commis des violences dans la capitale. Gérald Darmanin a fait état d’attaques au pavé, au cocktail Molotov et à la barre de fer commises par des « black blocs » ou plutôt des « black bourges » a-t-il souligné puisque l’ »on sait tous que ce sont parfois des enfants de bonnes familles qui font ça ». Outre les heurts et dégradations dans la capitale, le ministre a également évoqué la ville de Bordeaux où l’hôtel de ville a été pris pour cible. Le porche de la mairie où devait être reçu le roi Charles III la semaine prochaine, a été incendié dans la soirée en marge d’un rassemblement spontané contre la réforme des retraites.
Des violences qui sont montées d’un cran hier et ont eu raison de la visite d’État du roi Charles III en France, prévue initialement du 26 au 29 mars. Celle-ci a finalement été reportée a fait savoir ce vendredi l’Elysée dans un communiqué. Le chef de l’État s’est également dit « à disposition de l’intersyndicale » pour « avancer sur des sujets comme l’usure professionnelle, les fins de carrière, les reconversions, l’évolution des carrières, les conditions de travail, les rémunérations dans certaines branches ». « Pour le reste et la réforme des retraites, elle est devant le Conseil constitutionnel et il est évident que nous attendrons la décision du Conseil constitutionnel ». « Mais le pays ne peut pas être à l’arrêt », « nous continuons à avancer », a également déclaré Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
De son côté, l’intersyndicale qui s’était réunie hier soir au siège de la CFDT a appelé à une dixième journée d’action nationale dès mardi prochain et a estimé que la « responsabilité de la situation explosive » depuis une semaine à Paris et dans plusieurs villes du pays incombe au gouvernement. Les responsables politiques de gauche ont eux aussi invité les Français à amplifier encore la contestation contre la réforme des retraites, Fabien Roussel appelant à « mettre le pays à l’arrêt », et Jean-Luc Mélenchon à « jeter toutes les forces dans la bataille ». Marine Le Pen a pour sa part affirmé mardi qu’elle ne participera « pas à éteindre le feu ».
Alors comment sortir de la crise politique ? Assiste-t-on à un tournant dans la mobilisation contre la réforme des retraites ? Et comment est-elle perçue à l’étranger ? Scrutée par la presse étrangère, la situation en France est suivie notamment en Allemagne où les syndicats, insatisfaits des négociations salariales en cours, ont décidé d’appeler pour la première fois à une grève d’avertissement commune de 24 heures lundi prochain dans les infrastructures de transport de tout le pays.


Publicité

Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce vendredi 24 mars 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



Publicité


error: Content is protected !!
Retour en haut