Intervilles : la production attaque la ville d’Arles pour parasitisme


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Le bras de fer s’annonce spectaculaire, mais cette fois, il ne se joue pas dans une arène. Selon une information révélée par La Provence, Nagui et sa société de production Banijay, à l’origine du retour de « Intervilles » cet été sur France 2, ont assigné la ville d’Arles en justice pour parasitisme. En cause : le spectacle « Le Choc des arènes », organisé dans les célèbres arènes arlésiennes le 21 juillet et opposant Arles à Nîmes, dont les jeux seraient, selon la production, trop inspirés de ceux du célèbre divertissement télévisé.


Intervilles : la production attaque la ville d'Arles pour parasitisme
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Banijay réclame 270.000 euros de dommages et intérêts, estimant que le spectacle aurait profité indûment de la notoriété d’Intervilles pour attirer le public.

Mais du côté d’Arles, la riposte est immédiate. Lola Jalabert, directrice des Arènes, conteste fermement toute ressemblance avec le format télévisé : « On a fait 5.000 entrées à une moyenne de 12 euros. La recette est très loin du montant qu’on nous demande. Ça a été un gros succès, mais bien éloigné de ce qu’ils proposent à la télé toutes les semaines. »

Elle souligne également que les jeux présentés à Arles relèvent avant tout des traditions taurines bien ancrées dans la culture du Sud :


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« Notre concept de jeux n’a rien à voir avec la marque Intervilles. Notre concept de jeux tourne autour des courses de vachettes, et ça, c’est chez nous depuis longtemps, dans les villages, jusqu’aux arènes. On a des jeux de taureaux-piscine que tout le monde connaît. » a-t-elle déclaré, alors que cette année pour son retour, Intervilles n’avait plus de vachettes.

La ville d’Arles entend défendre son spectacle, présenté comme un hommage aux traditions locales, face à ce qu’elle considère comme une tentative d’appropriation culturelle injustifiée. Mais sur son site internet, Arles présente pourtant officiellement son « Choc des arènes » comme étant « inspiré d’un célèbre jeu télévisé ».

Le dossier est désormais entre les mains de la justice, qui devra trancher en octobre prochain entre la défense d’un format télévisuel emblématique et la préservation des jeux populaires issus du patrimoine régional.

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