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Depuis la tribune assassine du producteur Vincent Maraval dans les colonnes du journal « Le Monde », nombreux sont ceux qui s’interrogent à juste titre sur le système de financement du cinéma français.
Pour mémoire ou pour ceux qui auraient loupé un épisode, Vincent Maraval a dénoncé un cinéma français bien trop cher reposant selon lui sur une économie de plus en plus subventionnée, un « système d’aide qui ne profite qu’à une minorité de parvenus ».
Selon Vincent Maraval le cinéma français perd de l’argent même avec ses plus gros succès. En cause selon lui les salaires mirobolants de certaines stars de notre cinéma hexagonal.
Et même si ce week-end Aurélie Filippetti a démenti ces informations en déclarant dans ‘Le Monde’ « Ce n’est pas l’argent public qui sert à financer ces cachets. Le système de régulation permet au contraire de soutenir prioritairement les films de la diversité », notre ministre de la culture a indiqué hier que des assises du cinéma allaient être organisées à ce sujet.
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Invitée du Grand Journal sur Canal +, la Ministre a indiqué hier soir qu’elle avait chargé le Centre national du cinéma d’organiser des « assises du cinéma ». Elles devraient avoir lieu le 23 janvier prochain.
Pour Aurélie Filippetti il s’agit de prouver aux yeux de tous que le système actuel de financement du cinéma est un système précieux qui permet notamment d’aider certains films d’auteurs qui sans l’aide du CNC ne pourraient pas voir le jour.
Objectif : discuter du système actuel du financement des films et notamment du cachet perçu par certains acteurs.
En illustration : l’affiche du film « Les Kaïra », film le plus rentable de l’année 2012 selon un classement effectué par BFM Business