Valérie Trierweiler : « un livre pour faire mal » pour Bernard Poignant

capture Europe 1 by Dailymotion
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Ce matin à 7h45, Europe 1 recevait Bernard Poignant, ami de François Hollande et conseiller du président de la République. Il s’est bien sûr exprimé sur le livre polémique de Valérie Trierweiler « Merci pour ce moment » qui s’arrache aujourd’hui comme des petits pains et bat même des records de vente sur la toile.


Tout de suite une petite compilation de ses principales déclarations. Et tout d’abord à propos de ce fameux livre dont tout le monde parle, y compris à l’étranger.

« J’ai vu François Hollande mardi soir, je n’ai pas trouvé un homme effondré. Il était au courant du livre mais n’avait pas lu le contenu, je ne l’ai pas revu depuis. Il n’a pas à commenter, je pense qu’il ne le fera pas. C’est d’ailleurs un problème ! L’auteure du livre sait très bien cela : il ne se transformera pas en critique littéraire, il ne pourra pas faire de démenti. À partir de ce moment-là, on peut écrire un peu ce que l’on veut ! Le Président a d’autres chats à fouetter. C’est très désagréable. Ça l’atteint, bien sûr. J’ai lu 200 pages de ce livre : je ne reconnais absolument pas François Hollande dans ce qui est écrit. Il y a d’abord une part totalement privée : on entre dans la salle de bains, le lit, pour une séparation, il n’y a pas à faire cela ! C’est irresponsable de faire cela, ça doit rester dans le domaine privé ! »

« Les sans-dents ? Je ne suis pas dans l’intimité de François Hollande mais je le connais depuis 1984, j’ai participé à des quantités de réunion privée : jamais, je ne l’ai entendu parler de manière méprisante, condescendante, insultante, à l’égard de quiconque. »


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« C’est un homme tout à fait normal. Ce livre est une immense confusion entre vie privée, publique, parole privée, publique. C’est un livre pour faire mal, écrit avec une plume de vengeance. Je n’ai jamais considéré qu’une plume de vengeance pouvait générer un esprit de vérité, donc j’ai des doutes sur l’écriture. Pourquoi prendre au pied de la lettre des écrits quand il n’y a pas de témoins. »

À propos de Thomas Thévenoud et de la situation politique en général

 « Il y a une chose que je ne comprends pas : comment une personne à qui on propose un poste ministériel, qui se sait en délicatesse avec le Fisc, comment peut-on accepter ? Je ne sais pas répondre à cette question. »

 Comment peut-on ne pas vérifier ?

« Il n’y a pas de procès d’intention au départ, il y a une présomption d’innocence y compris fiscale. C’est à l’individu, en l’occurrence député, qui a accepté d’être candidat, donc élu, alors qu’il a dit-on des retards, pour le moins, fiscaux, voire des déclarations incomplètes ou non faites. Je n’arrive pas à comprendre comment une personne peut accepter un poste ministériel quand on n’a pas les cuisses propres ! »

 Faut-il dissoudre ?

« Non, je ne pense pas. Le Président a toutes les manettes pour mener sa politique. Il va vérifier la confiance à l’Assemblée Nationale. »

 Ne doit-il pas la demander aux Français ?

« Je ne crois pas, il n’y a pas de raison, sauf s’il y avait une crise institutionnelle puissante, la dernière date de 1968 quand le pays a été paralysé. Le pays n’est pas paralysé ! La politique elle-même est en crise, pas seulement François Hollande : le pays traverse une lourde crise politique parce qu’il faut s’adapter à la nouvelle donne du monde et c’est douloureux pour les Français. »

Ses amis disent qu’il est mystérieux : connaissez-vous le vrai François Hollande ?

« Connait-on le vrai Thomas Sotto, par exemple ? Oui ? Vous êtes sûr ? Un homme, une femme, a toujours une part, non pas d’ombre, mais d’extrême intimité : Président, il faut garder une part de mystère. Pour moi, il n’a pas changé ! Il travaille de 7h à minuit, il n’arrête pas, ne se plaint jamais. Je lui ai envoyé un texto d’amitié, il n’a pas répondu : il a d’autres chats à fouetter, il doit s’occuper de l’Ukraine, de l’Irak, la Libye, le Mali, le Mistral ! »



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