JO de Rio 2016 – Équitation : Astier Nicolas ressent « une joie immense »

Médaillé d’or au concours complet par équipes et d’argent en individuel, le jeune cavalier Astier Nicolas est depuis mardi l’homme des Jeux côté français. Il était aujourd’hui interrogé par Samuel Etienne dans le cadre de la matinale d’Europe 1.


capture écran Europe 1 by Dailymotion
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Il est le plus jeune de la bande mais déjà le chef de file. À 27 ans, Astier Nicolas a mené l’équipe de France vers sa première médaille d’or aux Jeux de Rio, lors du concours complet par équipes. Quelques heures plus tard, il obtenait l’argent en individuel. Portrait d’un jeune cavalier déjà aguerri.

Un exploit rarrissime. Depuis 1932, jamais un cavalier français n’était reparti avec deux médailles des Jeux olympiques. Mardi, en l’espace de quelques heures, Astier Nicolas a réussi cet exploit alors que la France ne comptait jusqu’alors une seule breloque au total. Invité de la matinale d’Europe 1 mercredi, Astier Nicolas a déclaré ressentir « une joie immense qui ne diminue pas », et « qui ne fait qu’augmenter en réalisant ce qui se passe ».
« À 15 ans, je rêvais de ça ». C’est à quatre ans qu’Astier Nicolas débute l’équitation sur un poney. Lui et ses quatre frères et soeurs ont été inscrits dès leur plus jeune âge dans un petit club à Pin-Balma, près de Toulouse. C’est un peu plus tard qu’il découvre sa réelle passion pour l’équitation, et rêve d’or olympique après celui obtenu par les Bleus au concours complet par équipes à Athènes en 2004 : « Au début, je ne comprenais même pas le sens des Jeux olympiques. Puis, à 10 ans, j’ai commencé la compétition. Et après la victoire tricolore à Athènes en 2004, j’avais 15 ans, je rêvais de ça », indique le cavalier.

Un mental à toute épreuve. Aujourd’hui, Astier Nicolas est (déjà) un athlète aguerri malgré son jeune âge, 27 ans, qui en fait le benjamin de l’équipe de France d’équitation. Surnommé « l’homme de glace » dans le milieu équestre, le Français a le sang-froid d’un vieux loup de mer et un mental à toute épreuve comme l’explique son entraîneur, Thierry Touzaint. « C’est jamais facile d’avoir une médaille en individuel aux Jeux olympiques. C’est son mental qui a fait la différence, il a été serein », explique l’entraîneur de 36 ans, ému.


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« On est un bon groupe de copains ». Malgré ses deux médailles autour du cou, Astier Nicolas n’en reste pas moins très humble, et a tenu a salué la performance collective de l’équipe de France avant la sienne : « Il paraît qu’on a lancé la mode des médailles côté français, puisqu’une autre médaille d’or est arrivée en canoë-kayak (Denis Gargaud, ndlr) juste derrière. Pourvu que ça dure pour tout le monde, et on est ravi pour notre équipe. On est un bon groupe de copains, et une histoire à plusieurs c’est toujours plus agréable que tout seul, même si je suis plus que ravi de ma médaille d’argent », a déclaré le Toulousain.

« Mon cheval, c’est un super mec ». Dans l’équitation, seul sport individuel à se disputer à deux, le cavalier et son cheval, une bonne relation dans le binôme est primordiale, et Astier Nicolas est revenu sur celle qu’il entretient avec son cheval Piaf de B’Neville : « Piaf est un cheval très cool, on est de très bons amis et il est très loyal. Je suis très loyal en retour. C’est un gars qui ne laisse jamais tomber, il est très présent, c’est vraiment un super mec », a avoué la nouvelle coqueluche de l’équipe de France olympique. Un nouveau leader fièrement encouragé par ses parents mardi, au Stade Équestre Olympique de Deodoro : son père, qui travaille dans l’aéronautique et sa maman, nutritionniste, étaient évidemment très émus.


Astier Nicolas : « J’étais condamné au sans… par Europe1fr
Source Europe 1



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