Robin Williams : sa descente aux enfers

Le 11 août 2014 le monde entier est sous le choc en apprenant la nouvelle : Robin Williams s’est suicidé par pendaison alors qu’il n’était âgé que de 63 ans. Très vite les médias américains, et notamment le site TMZ, évoque des pertes de mémoire et un début de démence.


Crédits : PR Photos
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Une version que Susan Schneider Williams (sa veuve,ndrl) confirme aujourd’hui dans le cadre d’un essai paru dans la revue scientifique Neurology. L’occasion pour elle de donner certains détails sur la descente aux enfers de celui qui partageait sa vie.

Et d’avouer que l’acteur était totalement dévasté par cette situation car incapable de se souvenir de ses textes. Ainsi, dans le cadre du tournage du film La Nuit au Musée 3, il n’arrivait plus à se souvenir de son texte, alors que cinq mois plus tôt, il l’avait joué pendant cinq mois à Broadway avec des milliers de lignes de texte sans une seule erreur. Une perte de la mémoire et une incapacité à contrôler son anxiété qui le dévastait…

Et même si de nombreux médias font aujourd’hui mine de s’étonner de ces déclarations, rappelons-le que ce n’est pas la première fois que Susan Schneider Williams s’exprime à ce sujet.


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En novembre 2015 déjà, et via différentes interviews accordées à la presse américaine, Susan Schneider Williams déclarait que son mari était en fait atteint de démence à corps de Lewy, un type de démence partageant des caractéristiques avec la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer et se traduisant notamment par des hallucinations et de brusques changements d’humeur (voir ici)

Dans plusieurs médias américains, elle avait alors expliqué qu’il s’était mis à souffrir de terribles crises de panique et qu’il avait beaucoup de mal à calculer les distances

« Les médecins faisaient ce qu’il fallait mais sa maladie était trop rapide et plus forte que nous (….) Nous vivions un cauchemar » a t-elle notamment déclaré avant de préciser qu’il savait qu’il était en train de perdre la tête.

La veille de son suicide, il était paisible et semblait « normal »…

Un an plus tôt déjà le site américain TMZ évoquait cette maladie en affirmant avoir eu accès à des documents médicaux le prouvant.

Cette maladie peu connue, et dont souffrent pourtant plus 1.3 millions d’américains, se traduit par des pertes de mémoires , des troubles du comportement mais aussi et surtout des hallucinations qui peuvent malheureusement pousser quelqu’un à mettre fin à ses jours.

Le site américain précisait alors que les patients atteints à la fois de Parkinson et de démence à corps de Lewy souffrent généralement de graves effets secondaires consécutifs à la prise des médicaments contre Parkison. Ils se traduisent par de fréquentes hallucinations durant lesquelles les personnes affectées voient des objets, des personnes ou des animaux fantômes avec lesquels ils essaient de converser.

Et de rappeler que l’épouse de Robin Williams avait justement déclaré aux autorités que son mari s’était déjà plaint de ses médicaments et de l’état dans lequel il se sentait après les avoir pris.

A l’époque des proches de Robin Williams cités par TMZ avaient confirmé que cette démence à corps de Lewy avait bien été le «facteur clé» qui l’ayant conduit au suicide.



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