C dans l’air du 30 janvier 2023 : invités et sommaire


Publicité

C dans l’air du 30 janvier 2023, invités et sommaire – Ce lundi soir, Caroline Roux vous donne rendez-vous sur France 5 pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 30 janvier 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


Publicité

C dans l’air du 30 janvier 2023 : le sommaire

🔵 François Ecalle, ancien magistrat à la Cour des comptes et président du site spécialisé dans la gestion des finances publiques Fipeco, sera ce soir l’invité de Caroline Roux dans #cdanslair.
Avant une nouvelle journée de mobilisation mardi, les députés donnent le coup d’envoi ce lundi 30 janvier, des débats en commission sur le projet de réforme des retraites. A partir de 9h30, la soixantaine de parlementaires de la commission des Affaires sociales va plancher, article par article, sur le texte qui prévoit le recul de l’âge légal de départ et une accélération de l’allongement de la durée de cotisation. Le temps sera compté au Palais Bourbon. Les députés ont jusqu’à mercredi soir pour se prononcer sur les quelque 7 000 amendements déposés, dont la très grande majorité par la Nupes. Le texte sera ensuite examiné dans l’Hémicycle à compter du 6 février.
Dans le bras de fer qui oppose le gouvernement aux syndicats et aux forces de gauche il y a le COR, le Conseil d’orientation des retraites. Ce dernier se définit comme « une instance indépendante et pluraliste d’expertise et de concertation, chargée d’analyser et de suivre les perspectives à moyen et long terme du système de retraite français ».
Plusieurs missions lui sont fixées, que ce soit « décrire les perspectives à moyen et long terme des régimes de retraite », ou bien encore « apprécier les conditions requises pour assurer la viabilité financière à terme de ces régimes ». Il est également prévu qu’un rapport soit produit chaque année avant le 15 juin. Le COR cherche à éclairer et fournir des éléments concrets qui vont permettre aux décideurs de prendre du recul pour engager de potentielles réformes ou réaliser des ajustements.
Pourtant depuis quelques semaines, le responsable du Conseil d’orientation des retraites, Pierre-Louis Bras, est devenu la cible des deux têtes de l’exécutif. La Première ministre, Elisabeth Borne, lui a d’ailleurs reproché d’avoir une « position assez personnelle » sur l’état des finances du système.
De son côté, en audition à l’Assemblée nationale le 19 janvier dernier, Pierre-Louis Bras estimait que « les dépenses de retraite ne dérapent pas, elles sont relativement maitrisées. Dans la plupart des hypothèses, elles diminuent plutôt à terme, et dans l’hypothèse retenue par le gouvernement, elles diminuent très très peu, mais un peu à terme ».
François Ecalle, ancien magistrat à la Cour des comptes et président du site spécialisé dans la gestion des finances publiques Fipeco reviendra sur l’angle mort du financement des retraites et sur l’urgence qu’il y aurait de faire cette réforme pour sauver notre système de retraite.

🔵 Retraites : ça se complique pour le gouvernement…
A la veille d’une deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la bataille commence à l’Assemblée pour infléchir le texte, entre un gouvernement, dont la Première ministre Élisabeth Borne s’est montrée inflexible ce week-end, affirmant que l’âge légal à 64 ans « n’est plus négociable », et des oppositions remontées comme jamais. Ainsi à partir d’aujourd’hui la soixantaine de députés de la commission des Affaires sociales vont devoir plancher, article par article, sur le texte qui prévoit un recul de l’âge légal de 62 à 64 ans et une accélération de l’allongement de la durée de cotisation. Mais leur temps est compté puisqu’ils n’auront que jusqu’à mercredi pour se prononcer sur les quelque 7000 amendements déposés, dont près de 6000 par l’alliance de gauche Nupes.
Et l’ambiance s’annonce très tendue pour l’exécutif alors que la réforme déjà contestée par les syndicats, la gauche et le Rassemblement national, divise le parti Les Républicains mais aussi au sein même de la majorité. Des élus Renaissance, MoDem et Horizons, 12 selon un décompte réalisé par France Inter, ne voteraient pas le texte en l’état. Ces derniers refusant d’ »imposer à certains Français de travailler 44 ans quand ils ont commencé tôt », ou pointant la prise en compte « insuffisante » de la pénibilité, les « trous dans la raquette sur la retraite des femmes » ou encore les manques sur l’emploi des séniors.
Les réserves formulées au sein de la majorité et chez LR compliquent la tâche du gouvernement qui ne souhaite pas être contraint de recourir au 49.3. Et ce alors qu’une note des renseignements territoriaux évoque une mobilisation record ce mardi. Pour rappel, plus d’un million de Français sont descendus dans les rues le 19 janvier dernier. Mais ce 31 janvier, « un million à 1,2 million de personnes, dont 70 000 à 100 000 à Paris, devraient participer aux 240 démonstrations organisées dans l’Hexagone », indique le document du ministère de l’Intérieur.
Parallèlement, la pression de salariés pour obtenir des augmentations de salaires, compensant l’inflation, se poursuit dans de nombreuses entreprises et grands groupes, pour certains jusque-là peu ou pas habitués à des mouvements de grève.


Publicité

Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce lundi 30 janvier 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



Publicité


Retour en haut