C dans l’air du 1er mars 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 1er mars 2023, invités et sommaire – Ce mercredi soir sur sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 1er mars 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


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C dans l’air du 1er mars 2023 : le sommaire

⚫ Iran : bientôt la bombe atomique ?
Que se passe-t-il en Iran ? L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé avoir détecté dans le pays des particules d’uranium enrichi à 83,7%, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique, dans un dernier rapport. Ces particules ont été découvertes dans des échantillons collectés en janvier dans l’usine souterraine de Fordo. « Des clarifications » sont demandées à Téhéran et « les discussions sont toujours en cours » pour déterminer l’origine de ces particules a expliqué l’agence onusienne. L’Iran, qui nie vouloir se doter de l’arme atomique, a fait état la semaine dernière « de fluctuations involontaires » au cours du processus d’enrichissement, dans une lettre citée par l’AIEA.
Ces informations surviennent alors que le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, est attendu en Iran dans les jours à venir, dans un contexte de détérioration des relations. Les négociations afin de ranimer l’accord de Vienne (JCPOA ) conclu en 2015 pour limiter les activités atomiques de l’Iran en échange d’une levée des sanctions internationales sont en effet au point mort. Depuis le retrait des États-Unis de cet accord, décidé en 2018 par le président Donald Trump, la République islamique s’est progressivement affranchie de ses engagements. Au 12 février, son stock total d’uranium enrichi s’élevait ainsi à 3 760,8 kg, soit plus de 18 fois la limite autorisée par l’accord, selon les estimations de l’AIEA. Surtout, l’Iran enrichit à des niveaux toujours plus élevés, loin de la limite fixée à 3,67 %.
Hier, le numéro trois du ministère de la Défense américaine, Colin Kahl, a estimé que l’Iran pourrait désormais fabriquer suffisamment de matière fissile pour une bombe nucléaire en « environ 12 jours » lors d’une audience de la Chambre des représentants, en réponse à un parlementaire républicain qui lui demandait pourquoi l’administration Biden avait cherché à relancer l’accord sur le nucléaire iranien. « Parce que les progrès nucléaires de l’Iran depuis que nous avons quitté le JCPOA ont été remarquables. En 2018, lorsque l’administration précédente a décidé de quitter le JCPOA, il aurait fallu environ 12 mois à l’Iran pour produire l’équivalent d’une bombe de matière fissile. Maintenant, il faudrait environ 12 jours », a-t-il expliqué.
Le chef de la CIA a lui estimé dimanche que le programme d’enrichissement d’uranium iranien « progresse vite à tel point qu’il leur suffirait de quelques semaines pour atteindre les 90 %, s’ils décidaient de franchir cette ligne ». Il s’est également inquiété d’une « dangereuse » escalade dans la coopération militaire entre Téhéran et Moscou. « Ce que nous constatons, ce sont des signes selon lesquels la Russie propose d’aider les Iraniens avec leur programme de missiles et envisage aussi la possibilité de procurer à l’Iran des avions de combat », a déclaré Bill Burns dans une rare interview diffusée sur la chaîne CBS.
Alors jusqu’où ira le régime des mollahs dans la poursuite de son programme nucléaire ? Le pays peut-il se doter bientôt de l’arme nucléaire ? Et après plus de 5 mois, où en est la révolte en Iran ? Le mouvement est-il en train de s’essouffler ? Enfin que va faire Israël ? Le Premier ministre sur le retour, Benyamin Netayahou, qui a formé il y a quelques semaines une alliance électorale avec les ultra-nationalistes extrémistes auparavant en marge de la politique, multiplie les menaces. Lui qui préconise depuis longtemps une action militaire contre l’Iran, l’a de nouveau évoqué lors d’un discours mi-février. « La seule chose qui parvient à arrêter les États voyous qui s’apprêtent à développer la bombe atomique, c’est une menace militaire crédible ou un passage à l’action militaire crédible », a-t-il indiqué lors d’une conférence sur la sécurité nationale.

⬛ Bruno Patino, président d’Arte France, directeur de l’école de journalisme de sciences po, spécialiste des médias et du numérique, sera ce soir l’invité de Caroline Roux.
Après le succès de la « Civilisation du poisson rouge » qui racontait comment nous avions perdu la maîtrise de notre temps avec les écrans, il vient de publier « Tempête dans le bocal – comment naviguer serein à l’ère de l’ultra connexion », toujours chez Grasset.
Un livre qui commence avec le confinement, et ce constat : la pandémie a marqué le triomphe des écrans. Des chiffres donnent le vertige : près de 60 % d’écrans en plus chez les 6-10 ans et +40 % chez les adultes, d’après l’Onaps, l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité.
Dans son livre, il explique par ce paradoxe : ce sont les écrans qui, au lieu de nous enfermer, nous ont permis de sortir, de continuer à vivre. Bruno Patino affirme qu’un « virus nous a plongés dans l’époque de l’écran total ». En juillet 2021, d’après une étude menée par BVA pour la fondation April, 74 % des Français se considèrent « dépendants » de leurs outils connectés, dont 23 % « totalement dépendants ».
Pour Bruno Patino, « les réseaux sociaux sont devenus le cinquième pouvoir, le premier né de l’ère des données. Ils ne connaissent, pour le moment, ni frontières ni contre-pouvoir ». Il reviendra sur l’importance d’une consommation maîtrisée de nos réseaux sociaux à l’ère de l’ultra connexion.


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mercredi 1er mars 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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