C dans l’air du 2 mars 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 2 mars 2023, invités et sommaire – Ce jeudi soir sur sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 2 mars 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


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C dans l’air du 2 mars 2023 : le sommaire

⚫ François de Labarre, grand reporter à Paris Match, spécialiste de l’actualité italienne, auteur de « Vatican offshore – l’argent noir de l’église », sera ce soir l’invité de Caroline Roux.
Dans son livre, François de Labarre revient sur les très nombreuses années où des affaires financières du Saint-Siège ont été gérées dans la plus grande opacité. Il affirme même « qu’au début des années 1980, le mot même était absent de tous les discours ».
Par ailleurs, il revient sur le procès historique du cardinal Becciu qui s’est ouvert en juillet 2021, dans lequel le cardinal ainsi que neuf autres prévenus comparaissent ce à l’ouverture du procès dit « de l’immeuble de Londres ». En cause : l’utilisation de fonds de la Secrétairerie d’État pour des opérations illicites, dont l’achat d’un immeuble de Sloane Avenue dans la capitale anglaise. Le Cardinal Becciu est lui, accusé d’avoir fermé les yeux sur des opérations douteuses et de ne pas avoir rapporté aux responsables nommés par le Pape ce dont il était au courant. Ces opérations ont coûté plusieurs centaines de millions d’euros au Vatican.
Pour François de Labarre, « ce procès est central » parce que « c’est la première fois qu’un cardinal est jugé pour des délits financiers au Vatican ».
Le Pape François, élu le 13 mars 2013 est le premier à avoir un projet clair qui consiste à mettre un terme aux abus, à réformer la curie et contrôler les finances. François de Labarre reviendra sur son enquête édifiante où l’on découvre la face sombre du Vatican entre malversations et montages financiers.

⬛ Ukraine : échanges de tirs sur le sol russe
L’étau se resserre sur les troupes ukrainiennes qui défendent la ville de Bakhmout depuis l’été. Bombardée sans relâche par l’armée russe, soutenue dans la région par le groupe Wagner, la chute de la ville semble de plus en plus inévitable. Dans la soirée de mardi, Volodymyr Zelensky, a lui-même concédé que « les plus grandes difficultés, comme auparavant, sont à Bakhmout (…) La Russie ne compte pas du tout ses hommes, les envoyant constamment à l’assaut de nos positions. L’intensité des combats ne fait qu’augmenter ». La veille le président ukrainien avait également reconnu que la situation aux alentours de Bakhmout devenait « de plus en plus compliquée » pour les soldats ukrainiens.
Ces dernières semaines, le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, a revendiqué tour à tour la prise de plusieurs localités autour de Bakhmout. Conséquence de cette lente poussée russe, trois des quatre routes permettant aux Ukrainiens d’approvisionner la ville ont été coupées, et les spéculations sur un retrait « stratégique » des troupes ukrainiennes vont bon train depuis que Alexander Rodnyansky, le conseiller économique du président ukrainien, a indiqué lundi que cette issue n’est pas exclue si nécessaire. « Nous n’allons pas sacrifier tous nos hommes pour rien » avait-il affirmé sur CNN, relativisant l’importance stratégique de la prise éventuelle de cette petite ville minière, réduite à une coquille vide après des mois d’affrontement. Les missiles ont percé des trous dans les bâtiments. L’approvisionnement en électricité et en eau a disparu depuis longtemps, ainsi que la majeure partie de la population d’avant-guerre d’environ 70 000 habitants.
Néanmoins cet objectif majeur pour le président Vladimir Poutine est devenu au fil des mois un symbole de la lutte pour le contrôle de la région riche en minéraux du Donbass. La prise de Bakhmout par les Russes donnerait au maître du Kremlin sa première grande victoire tant attendue depuis plus de six mois et pourrait permettre à Moscou de se targuer d’avancer la ligne de front de quelques mètres supplémentaires dans l’une des quatre provinces ukrainiennes annexées en septembre dernier par la Russie.
Pour l’heure, les combats se poursuivent à Bakhmout où les hommes de Wagner font face à une « résistance furieuse » des soldats ukrainiens a expliqué Evguéni Prigojine. L’armée russe a, elle, affirmé ce jeudi qu’elle tentait « d’éliminer » un groupe de « saboteurs » ukrainiens infiltré dans la région russe de Briansk près de la frontière ukrainienne, tandis que Vladimir Poutine a déclaré que des « terroristes » avaient tiré sur des civils. Le Kremlin a ensuite haussé le ton, pour parler « d’attaque terroriste », tandis que l’Ukraine a dénoncé une « provocation délibérée » de Moscou. La Russie a également annoncé avoir déjoué une attaque « massive » de drones en Crimée annexée.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a par ailleurs affirmé ce jeudi que les attaques de drones menées contre des bases militaires en Russie début décembre n’auraient pu être exécutées sans l’aide de Washington. Devant la Conférence du désarmement à Genève, il a également estimé que l’implication croissante des États-Unis et de l’Otan en Ukraine risque d’entraîner un affrontement militaire direct aux « conséquences catastrophiques » alors qu’au G20, Moscou et Pékin ont dénoncé les « menaces » des Occidentaux pour imposer leurs vues.
Alors quelle est la situation à Bakhmout et plus largement à l’est de l’Ukraine ? Que s’est-il passé dans la région russe de Briansk, près de la frontière avec l’Ukraine ? Qui dit la vérité ? L’axe Pékin-Moscou va-t-il se renforcer davantage ? Enfin la Moldavie est-elle la prochaine cible de Poutine ?


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce jeudi 2 mars 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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