C dans l’air du 24 mai 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 24 mai 2023, invités et sommaire – Ce mercredi soir et comme chaque jour sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 24 mai 2023 : invités et sommaire
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C dans l’air du 24 mai 2023 : le sommaire

Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, sera ce soir l’invité de Caroline Roux sur France 5.
Olivier Dussopt, le ministre du Travail, présente ce mercredi matin en Conseil des ministres le projet de loi Partage de la valeur. Il s’agit d’une transposition d’un accord conclu entre syndicats et patronat pour généraliser le partage aux salariés des bénéfices des entreprises.
L’accord prévoit que les entreprises de 11 à 49 employés et qui sont rentables mettent en place au moins un dispositif de partage de la valeur à partir du 1er janvier 2025. Le texte va élargir les dispositifs de partage de la valeur aux salariés des petites entreprises. Près d’1 million de salariés sont concernés par ce nouveau texte législatif.
Ce lundi, Elisabeth Borne a reçu à Matignon le Medef et la CPME. Ces organisations patronales lui ont fait part des sujets post-réforme des retraites sur lesquels ils étaient disposés à négocier. Pour le Medef, Geoffroy Roux de Bézieux s’est dit « prêt à discuter de l’emploi des seniors » et des dispositions censurées par le Conseil constitutionnel, mais pas d’une éventuelle révision des ordonnances travail ou des retraites.
Le président du Medef a évoqué la possibilité de discuter de « la retraite progressive », de la dégressivité des allocations-chômage ou encore des salaires élevés des cadres seniors « qui freinent leur embauche ».
Sur les salaires, il a redit que « les entreprises privées ont fait le job » avec un salaire moyen par tête en hausse de 5,8 % selon l’Urssaf, contrairement à l’Etat-employeur chez lequel la hausse est « autour de 2 % ».
Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, reviendra sur le projet de loi Partage de la valeur présenté ce matin en Conseil des ministres, la question des salaires et la polémique du moment du l’ISF Vert.

L’affaire Maddie : la nouvelle piste
Seize ans après la disparition de la petite Maddie, l’enquête relancée ? Depuis mardi matin, des policiers fouillent les alentours d’un lac artificiel et du barrage d’Arade au Portugal, et sondent les eaux. La zone se trouve à une cinquantaine de kilomètres de la station balnéaire de Praia da Luz, l’endroit où Madeleine McCann, une fillette britannique de quatre ans, passait des vacances avec sa famille avant de disparaître le 3 mai 2007.
L’affaire est hors norme : seize ans d’enquête, d’hypothèses, de rebondissements et de fausses pistes. Quand la police portugaise classe le dossier en 2008, après quatorze mois d’investigations controversées, marquées notamment par la mise en examen puis la mise hors de cause des parents, les enquêteurs britanniques puis allemands prennent le relai.
Ces nouvelles recherches sont d’ailleurs organisées à la demande de la justice allemande, qui soupçonne Christian Brueckner. L’homme de nationalité allemande est un pédophile multirécidiviste ayant vécu plusieurs années en Algarve et se rendait régulièrement au barrage d’Arade. Le jour de la disparition de l’enfant, il se trouvait dans la région. Il purge une peine de prison en Allemagne pour le viol d’une Américaine de 72 ans en 2005 au Portugal. Identifié en 2020 par les enquêteurs allemands, qui ont dit alors avoir la certitude que la fillette est morte, il a été mis en examen en 2022 à la demande de la justice portugaise.
La vérité sur le mystère de la disparition de Maddie se trouve-t-elle dans les eaux du barrage d’Arade ? Pourquoi de nouvelles fouilles ont-elles été lancées ? Comment les enquêteurs travaillent-ils sur ces dossiers anciens et complexes ?
En France, pour améliorer le traitement de ce que les Américains nomment « cold cases », un pôle national consacré à ces affaires a été lancé le 1er mars 2022. Installée au tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), cette division judiciaire est dédiée aux affaires non élucidées, parfois vieilles d’un demi-siècle. Un an après sa création, le pôle « cold cases » qui atteindra sous peu la centaine de dossiers a ravivé l’espoir de nombreuses familles de victimes soulagées « d’être enfin entendues » par la justice.
Reprendre ces affaires, repartir à zéro, réinterroger proches et témoins, réexaminer chaque hypothèse… Raphaël Nedilko l’a fait à deux reprises alors qu’il était officier de police judiciaire à Dijon, en Côte-d’Or. Sa ténacité pendant huit ans, entre 2008 et 2016, a permis de résoudre les meurtres de Christelle Maillery et Christelle Blétry, deux des « disparues de l’A6 ». Il a vu d’un bon œil le lancement d’un pôle dédié aux cold cases à Nanterre mais estime cette création insuffisante si l’on veut éviter un nouvel embouteillage. « Avec le nombre récurrent de dossiers qui vont émerger, il va falloir certainement en arriver à la multiplication de ces pôles sur le territoire, partout en France » explique-t-il.
En France, environ 50 à 70 000 personnes sont ajoutées chaque année au fichier des personnes recherchées (FPR) du ministère de l’Intérieur. Parmi ces signalements, environ 10 000 sont considérés par les enquêteurs comme particulièrement préoccupants. En 2021, 43 870 de ces disparitions concernaient des mineurs dont 42 151 jeunes déclarés « en fugue », 545 signalés « enlevés » (avec violence) ou « détournés » (sans violence) le plus souvent par un parent lors d’un conflit familial. Pour 922 mineurs, la disparition a été jugée particulièrement préoccupante.


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mercredi 24 mai 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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