C dans l’air du 26 mars 2024 : les invités et le sommaire


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C dans l’air du 26 mars 2024, invités et sommaire – Ce mardi et comme chaque soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 26 mars 2024 : les invités et le sommaire
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C dans l’air du 26 mars 2024 : le sommaire

⬛ Claire Hédon – Défenseure des droits – sera ce soir l’invitée de Caroline Roux sur France 5.
Depuis le 22 juillet 2020, Claire Hédon occupe le poste de Défenseure des droits. Récemment, elle a présenté son rapport annuel sur la cohésion sociale, mettant en lumière une augmentation de 10 % des réclamations reçues cette année. Notamment, les réclamations des usagers concernant leur relation avec le service public ont explosé.
Pour Claire Hédon, cette hausse des réclamations témoigne d’une normalisation des violations des droits, un phénomène non nouveau mais s’inscrivant dans une tendance de fond avec une accélération apparente.
Dans un contexte où l’Insee a révélé ce matin que le déficit public pour 2023 a atteint 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), soit 154 milliards d’euros, Claire Hédon soulignera dans son discours le sentiment croissant d’urgence et de détérioration des services publics, revenant sur les conclusions de son rapport annuel sur la cohésion sociale.

⬛ Déficit record : où trouver les milliards ?
Les finances publiques de la France sont en difficulté. Malgré une prévision initiale de 4,9 %, le déficit public a atteint finalement 5,5 % en 2023, soit 154 milliards d’euros, selon les données de l’Insee divulguées ce mardi. Face à cette situation, Bruno Le Maire met en garde sur la nécessité de faire des choix. Toutefois, la question demeure : comment l’État prévoit-il de renflouer ses coffres ? Une augmentation des impôts est-elle à prévoir ? Le ministre de l’Économie s’y oppose catégoriquement pour le moment, préférant envisager des économies à réaliser par l’État, notamment dans les secteurs de la santé avec de nouvelles franchises en pharmacie et dans l’Assurance chômage où les règles pourraient être durcies à nouveau.


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Cependant, le débat sur la fiscalité est ravivé, même au sein de la majorité. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a affirmé hier qu’il ne devrait y avoir aucun tabou sur une éventuelle augmentation des impôts. Dans le même temps, François Bayrou, chef du MoDem allié à la majorité présidentielle, a appelé plus ouvertement le gouvernement à envisager une augmentation ciblée des prélèvements. De son côté, le premier président de la Cour des comptes a qualifié la situation de « dérapage très rare » et a ouvert la porte à un débat serein sur des contributions temporaires, insistant sur la nécessité de partager l’effort pour éviter que la démocratie ne soit compromise.

Pendant ce temps, plusieurs associations, dont la Fondation Abbé Pierre, attirent à nouveau l’attention sur la montée de la pauvreté en France, attribuant cela principalement à la crise du logement et à l’inflation.

Alors, quelles décisions l’exécutif prendra-t-il ? TF1 a annoncé que le Premier ministre sera présent ce mercredi soir au journal télévisé pour dévoiler les toutes dernières décisions du gouvernement concernant le travail et pour aborder plusieurs sujets d’actualité. En attendant, l’opposition ne ménage pas ses critiques. « Avec un déficit de 5,5 % et une dette publique de 110,6 %, le bilan désastreux de Monsieur Macron est indéniable ! », s’exclame Éric Ciotti (LR). De son côté, l’eurodéputé RN Jean-Lin Lacapelle dénonce une politique qui réduit les dépenses régaliennes tout en augmentant les impôts, au lieu de s’attaquer aux coûts de l’immigration ou à la fraude sociale.

Le Rassemblement national, à deux mois des élections européennes, cherche à gagner en crédibilité sur le plan économique et à séduire les chefs d’entreprise. Le président du parti d’extrême droite s’est récemment exprimé devant les patrons, mais ses propositions, notamment celle d’un délai de carence de trois ans avant l’augmentation des charges pour les PME dépassant 50 salariés, ont reçu un accueil mitigé, comme rappelé par le chef de la CPME qui souligne déjà un délai de cinq ans en France pour ces entreprises.

Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mardi 26 mars 2024 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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