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Après Nagui hier, c’est Arthur qui a exprimé publiquement son soutien à Manu Levy, l’animateur phare de la matinale d’NRJ. En cause, l’enquête publiée hier par le journal Libération révélant que Manu Levy, qui anime la matinale « Manu dans le 6/10 » depuis 12 ans, était accusé de harcèlement moral.
« J’ai travaillé 15 ans 4h par jours avec Manu. C’est le mec le plus gentil que j’ai eu l’occasion de rencontrer dans toute ma carrière audiovisuelle » a écrit Arthur sur Instagram.
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« Il n’a jamais manqué de respect à quiconque , sa bienveillance dans le monde de la radio est légendaire. Ceux qui aujourd’hui le salissent gratuitement devraient avoir honte. C’est un grand professionnel qui a inspiré et fait travailler un nombre incroyable de jeunes talents. Soutien total et indéfectible à mon ami de toujours » a-t-il expliqué.
Arthur animait les après-midis sur Fun Radio aux côtés de Manu Levy de 2000 à 2004. Notez que Nikos Aliagas, animateur de la matinale d’NRJ avant Manu, a liké le post d’Arthur !
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Quatre ex co-animateurs saisissent les Prud’hommes
Rappelons que Libération affirme que Libération affirme que Valentin Chevalier, Isabelle Giami, Aude Fraineau, et Pauline Bordja, anciens co-animateurs de la matinale d’NRJ, ont saisi le conseil des Prud’hommes. Ils accusent Manu Levy de harcèlement moral et dénigrement.
Isabelle, aujourd’hui co-animatrice sur M Radio, parle d’un dénigrement permanent de la part de Manu : « Ce qui est dur, c’est que c’est insidieux. C’est un dénigrement permanent, une petite goutte de poison chaque jour« .
Arthur, un ancien collaborateur, confirme : « J’ai vu plusieurs fois les gens, et surtout les femmes, sortir en pleurs du studio, confirme Arthur, collaborateur de la matinale pendant cinq ans. Ça n’arrêtait pas Manu, il continuait de les enfoncer »
Pierre Vignal, l’avocat des quatre animateurs devant les prud’hommes dénonce « des conditions de travail extrêmes où vous êtes à sa disposition et à son service, des agissements répétés qui ont pour effet d’altérer la santé mentale et physique« .
« Ils ne partent pas parce que l’herbe est plus verte ailleurs mais car ce n’est plus tenable. Ils craquent en même temps et pour les mêmes raisons sans plan de sortie et alors que dans ce métier-là, les places sont chères » a-t-il déclaré.
De son côté, Manu nie ces accusations : « Je suis exigeant, précis, rigoureux, mais je n’ai jamais méprisé personne. Je peux faire des «vannes» en studio, mais jamais dans le but de me moquer