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C dans l’air du 19 février 2025, invités et sommaire – Ce mercredi et comme chaque soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.
Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

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C dans l’air du 19 février 2025 : le sommaire
⬛ Bayrou s’embourbe…Retailleau s’envole
Pour la troisième fois, ce mardi, François Bayrou a été interpellé par la gauche lors des questions au gouvernement au sujet des violences survenues au sein de l’école catholique Bétharram, située dans les Pyrénées-Atlantiques, près de son fief de Pau. L’ancien ministre de l’Éducation est accusé d’avoir menti en affirmant ne jamais avoir été informé des faits et d’être intervenu dans la première enquête ouverte en 1997 concernant le père Carricart, ex-directeur de l’établissement.
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Depuis un an, le parquet de Pau enquête sur une centaine de plaintes dénonçant des violences, agressions sexuelles et viols présumés commis dans cet établissement pendant des décennies. François Bayrou, originaire de la région, y a scolarisé plusieurs de ses enfants et son épouse y a enseigné le catéchisme. Face aux témoignages d’un gendarme et d’un juge affirmant qu’il aurait été impliqué dans l’affaire en 1998, le Premier ministre a nié toute intervention, déclarant n’avoir « jamais » interféré, « ni de près ni de loin ». Il a, en revanche, pointé du doigt la responsabilité des ministres socialistes qui lui ont succédé après son départ du ministère de l’Éducation en 1997.
Cette affaire intervient à la veille d’une motion de censure portée par le PS, qui devrait échouer faute de soutien du Rassemblement national. François Bayrou a choisi de contre-attaquer en mettant en cause d’anciens ministres. Élisabeth Guigou a dénoncé une « polémique politicienne misérable », affirmant que le gouvernement de l’époque avait rempli son rôle. Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, a rappelé avoir signé une circulaire contre les violences sexuelles sur les enfants en 1997. Outrée par les accusations du Premier ministre, elle envisage de porter plainte pour « diffamation » et « dénonciation calomnieuse ».
Par ailleurs, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité la création d’une commission d’enquête sur la prévention et le contrôle des violences dans les établissements scolaires. En parallèle, la candidature de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel a été validée à une voix près, grâce notamment à l’abstention des députés RN, ce qui a provoqué la colère de la gauche et des Républicains. Mathilde Panot, cheffe des députés LFI, a dénoncé un « accord secret » entre Emmanuel Macron et le RN, tandis que Laurent Wauquiez a accusé ce dernier de « complicité » dans la nomination de Richard Ferrand.
Les tensions se cristallisent aussi chez Les Républicains, où le parti a voté contre la nomination de Richard Ferrand. Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, tous deux candidats à la présidence du parti en mai prochain, s’affrontent dans une campagne qui pourrait raviver les divisions internes. À gauche, Jean-Luc Mélenchon a acté la rupture entre LFI et le PS, qualifiant leur alliance de « toxique » dans une interview à « La Tribune Dimanche » du 16 février.
Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mercredi 19 février 2025 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.