Le rappeur Orelsan relaxé par la cour d’appel de Versailles

©Wagram Music

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Le rappeur français Orelsan vient d’être relaxé par la cour d’appel de Versailles et ce au nom de la liberté d’expression ! Ce jeudi 18 février 2016, l’artiste était de nouveau rejugé pour les textes de plusieurs ses  chansons jugés  « d’une violence inouïes » par plusieurs associations féministes.


Les juges ont en effet estimé que condamner l’artiste « reviendrait à censurer toute forme de création artistique inspirée du mal-être, du désarroi et du sentiment d’abandon d’une génération, en violation du principe de la liberté d’expression ». En clair pas question de toucher à la liberté d’expression.. ou comme le dirait Florent Pagny à la liberté de penser.

Dans leur verdict, les magistrats ont d’ailleurs précisé qu’une  « écoute exhaustive et non tronquée de ses chansons permetait de réaliser qu’Orelsan n’incarne pas ses personnages » et que la « distanciation » entre eux est « évidente ».

Une nouvelle décision de justice favorable à Orelsan qui a bien sûr provoqué la déception des associations féministes mais a été saluée par l’avocat du rappeur, Maître Simon Tahar. « Orelsan est ravi, soulagé, très flatté » a t-il déclaré tout en soulignant la « reconnaissance du caractère presque absolu de la liberté de création et de la liberté artistique ».


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Par le passé Orelsan a eu plusieurs fois à faire avec la justice, les paroles de sa chanson «Sale P*te» ayant été considérées par les associations comme un appel à la violence envers les femmes. Condamné en première instance à 1.000 euros avec sursis pour  « injure et provocation à la violence envers les femmes », il n’avait finalement pas été condamné, la Cour d’Appel de Paris ayant estimé que l’action engagée était prescrite par la loi. Elle ne s’était donc pas prononcée sur le fond du dossier. Débutée en 2009 cette première « affaire » avait eu pour conséquence l’annulation de plusieurs dates de la tournée du rappeur mais aussi la déprogrammation de son passage aux Francofolies de la Rochelle.

 

 

 

 



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