Italie : le téléphone portable accusé d’être responsable d’une tumeur cérébrale

Italie. La justice a tranché ! Pour le tribunal d’Ivrea (Nord), il existe bien un lien entre l’apparition d’une tumeur bénigne du cerveau chez un homme de 57 ans et l’utilisation excessive qu’il a fait de son téléphone portable durant plusieurs années.  Un homme contraint par son employer d’utiliser son mobile 3 à 4 heures par jour et ce durant 15 ans…


Unsplash/Pixabay/ CC0 Public Domain

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Et même s’il s’agit d’une tumeur bénigne, sachez que l’homme a perdu l’audition du côté droit après que les chirurgiens aient été contraints de procéder à une ablation du nerf acoustique.

La justice a accordé au plaignant un taux d’invalidité de 23% mais aussi une indemnité à vie de 500 euros par mois qui lui sera versée par l’Institut national d’assurance contre les accidents du travail (Inail).

Et si les experts se contredisent beaucoup sur le sujet, ce n’est pas la première fois que la justice italienne va dans ce sens. En 2012 elle reconnaissait la « maladie professionnelle » d’un homme atteint d’un neurinome du nerf trigéminal gauche, devenu invalide à 80% et souffrant d’une semi-paralysie. Responsable financier d’une multinationale, il avait passé 12 ans de sa vie scotché à son téléphone portable pour son travail, à raison de 5 à 6 heures par jour.


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Tout le monde n’est pas d’accord…

Rappelons tout de même que le sujet divise beaucoup les scientifiques. En mai 2016 des chercheurs de l’université de Sidney ont affirmé que l’usage accru du téléphone portable ne s’était pas accompagné d’une augmentation de cancers cérébraux.

Dans leurs conclusions, ils avaient indiqué que le fréquence des cancers du cerveau était restée plutôt stable entre 1982 et 2012, même si une augmentation plus sensible a toutefois observée chez les plus de 70 ans. Mais selon les scientifiques elle serait surtout le fruit d’une amélioration du diagnostic et non de l’usage du téléphone portable. Elle a d’ailleurs débuté dès 1982, époque à laquelle le téléphone portable n’avait pas encore « envahi » notre quotidien.

«Notre étude suit celles déjà publiées aux États-Unis, en Angleterre, dans les pays nordiques et en Nouvelle-Zélande, où aucune confirmation de l’hypothèse “les téléphones portables causent le cancer” n’a pu être trouvée » avait alors expliqué l’une des auteures de l’étude.



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