« Nos Terres Inconnues» du 7 avril : ce soir Nicole Ferroni sur les îles de la mer d’Iroise (vidéo)


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« Nos Terres Inconnues» du 7 avril 2020. Ce soir sur France 2, et à l’occasion du troisième rendez-vous de Nos Terres Inconnues, Raphaël de Casabianca embarque l’humoriste et chroniqueuse radio Nicole Ferroni dans un voyage à l’extrême ouest de la Bretagne, sur les îles de la mer d’Iroise.


Au large du Finistère, à Ouessant, 800 personnes vivent à l’année, isolées du continent, au cœur d’une nature rugueuse, souvent…

« Nos Terres Inconnues» du 7 avril
© Adénium TV.


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« Nos Terres Inconnues» du 7 avril 2020 : présentation

« A l’extrême ouest de la Bretagne, là où finit la terre, les îles du Finistère sont parmi les plus sauvages de notre littoral. Ma destination est l’île d’Ouessant, un monde vraiment à part : ici, la mer règne en maître, et façonne les destins de ses habitants.


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Qui sont les familles qui y vivent à l’année ? Et au-delà de la carte postale, quels sont leurs secrets pour vivre au cœur d’une nature rugueuse, imprévisible, et souvent dangereuse ? »

C’est par ces mots que Raphaël de Casabianca ouvre le troisième opus de Nos terres inconnues. Après les Cévennes, et le Queyras cet automne, l’animateur – globe-trotteur part à la découverte de la mer d’Iroise. Dans cette Bretagne de caractère, il va notamment explorer Ouessant, située à une vingtaine de kilomètres du continent. A peine 800 personnes y vivent à l’année, et forment une communauté de passionnés, viscéralement attachés à leur vie insulaire. Isolés du continent, ils tissent un quotidien soudé, dans un lien étroit avec la nature.

Pour l’accompagner dans cette nouvelle aventure, Raphaël de Casabianca embarque à ses côtés l’humoriste et chroniqueuse radio Nicole Ferroni. Une personnalité attachante et un esprit libre qui bouscule chaque semaine les politiques dans la matinale de France Inter. Certaines de ses vidéos sont vues sur internet par plus de 9 millions de français.

Attachée à sa Méditerranée natale, Nicole Ferroni vit à l’année à Aubagne, et ne connaît pas encore les humeurs tempétueuses de l’Atlantique.

En breton,  » Penn Ar Bed » signifie le bout de la terre. C’est aussi le nom du bateau que Raphaël et Nicole empruntent pour se rendre à Ouessant, à l’extrême ouest de la France. La dernière terre… avant l’Amérique ! Avec huit kilomètres de long sur quatre kilomètres de large, elle est la plus grande des îles finistérienne. C’est aussi la seule marquée par la présence de hautes falaises. Une nature brute où la mer, omniprésente, règne en maître. Où le vent et les embruns façonnent les paysages de l’île… et le caractère de ses habitants.
Nicole Ferroni et Raphaël de Casabianca se lancent ensemble à la découverte de ces territoires chargés d’embruns. Ils sont accueillis par des hommes et des femmes amoureux de leur bout du monde, attachés à transmettre leur terroir.

Ils donnent ainsi la parole à ces passionnés, qui vivent à l’année en mer d’Iroise : Timothée l’instituteur de l’unique école de l’île, et sa compagne Inès, une enfant du pays revenue vivre au côté des siens. Ses parents, Véronique et Tif, et sa sœur Rose, prêts à tout pour préserver leur « Caillou ». Ingrid, la plombière ; Emilie, la professeure de breton ; Ludovic et Malo, les sauveteurs, anges gardiens de ces mers capricieuses ; et enfin, Amélie et Etienne, gardiens en solitaire de l’île voisine, Quéménès.

Des visages comme autant de facettes de la Bretagne, des personnalités marquantes qui accueillent Nicole et Raphaël dans leur univers. Elles se racontent et leur font découvrir leurs quotidiens, leurs espoirs et leurs doutes.

LES PERSONNAGES

Timothée & Inès, Ouessant dans la peau

Depuis neuf ans, Timothée est le directeur de l’école de l’île, et s’occupe de tous les primaires, en classe unique. Ouessant était son premier poste. Venu par curiosité et attrait pour les îles, le « Caillou » l’a happé, la mission l’a passionné : « L’avantage c’est de connaitre les gamins par cœur ! Quand ils seront plus grands ou adultes, je me dirai que j’ai mis une bonne pierre à l’édifice ! » Un métier qui fait écho à l’invitée : avant d’être humoriste, Nicole Ferroni était professeure de sciences de la vie et de la terre. Timothée a trouvé l’amour sur Ouessant, auprès d’Inès. A 25 ans, elle fait partie d’une génération qui se réinstalle sur l’île pour y construire sa vie. Pourtant, cette enfant du pays a longuement hésité : partir ? revenir ? « Mais Ouessant se rappelle à nous comme quelque chose d’instinctif. » Timothée et Inès ont trouvé sur l’île une vie « à l’inverse de ce qu’on pense des trous paumés: ici notre vie est plus remplie que sur le continent ».

Véronique, ‘Tif’ et Rose, les sentinelles de l’île

Les parents et la sœur cadette d’Inès vivent sur une maison perchée au-dessus de la plage principale de l’île. C’est dans ce foyer que Raphaël et Nicole passent une semaine, à goûter au quotidien de l’île. Très attachés à Ouessant, Véronique, factrice, et Tif, agent communal et pompier, ne l’ont jamais quittée. Ils veillent à en transmettre l’identité, et les traditions. Rose y répond par un engagement à la préserver : la jeune adolescente, 16 ans, conjugue sa vie entre le lycée en internat à Brest, et Ouessant le week-end, où elle s’occupe de ses moutons, tout en veillant sur la pollution plastique qui pourrait menacer sa mer chérie.

Ingrid, la plombière

Ingrid s’est installée sur l’île il y a dix ans. Un coup de cœur. A 43 ans, elle parcourt l’île au volant de son camion rouge, pour effectuer l’entretien et les réparations en plomberie-chauffage des habitants. Son métier la passionne : « Déjà il y a la satisfaction de savoir faire quelque chose de ses mains ; et puis sur une île, mes clients sont aussi des voisins, des amis ! Je fais quelque chose d’utile à ma communauté ». A voir Ingrid avaler les petites routes de Ouessant, réparer des siphons, assurer l’entretien de la chaudière, et prendre le temps de boire un thé et discuter avec toutes les générations, Raphaël et Nicole prennent la mesure du lien qui unit les habitants de l’île : ils se connaissent tous, ils sont tous interdépendants.

Ludovic et Malo, anges gardiens des mers

Dans le bourg de Lampaul, la « capitale » de Ouessant, Ludovic est incontournable : d’abord, ce natif de Ouessant, 50 ans, tient le Mac Ludo, l’unique pizzéria qui livre et sert jusque tard ! Mais quand le Cross Corcen (centre régional de surveillance et de sauvetage) appelle, il arrête toute activité pour constituer un équipage avec lequel partir en mer, par tous les temps, secourir les bateaux en détresse ; ou effectuer des évacuations sanitaires – le « canot » de la SNSM est l’ambulance de l’île. Les sauveteurs sont tous bénévoles et le répètent : « On n’est pas des héros ! Ca pourrait être notre voisin, c’est normal ». Malo, lui, est de Camaret, sur la presqu’île de Crozon. Instructeur de plongée, bénévole à la SNSM, il s’engage l’hiver sur des missions de sauvetage de migrants, en mer Méditerranée. « C’est une valeur de marin de base : on ne laisse pas un homme à la mer. »

Emilie, professeure de breton

Longtemps, cette Brestoise trentenaire, aussi musicienne, n’a pas parlé breton. Lorsque, sur la fin de sa vie, sa grand-mère atteinte d’Alzheimer, ne parlait plus que le breton, Emilie a eu le déclic, l’envie urgente de réapprendre. Elle l’enseigne aux îliens qui le souhaitent, comme Véronique et Tif. Selon elle, la langue raconte Ouessant et le caractère de ses habitants : si les bretons sont taiseux, c’est qu’ils ne donnent que l’info principale, comme littéralement en langue bretonne – l’information importante est annoncée en premier. Sa rencontre avec Nicole et Raphaël permettra à ceux-ci d’obtenir quelques clés pour comprendre un peu mieux cette communauté qui les accueille.

Amélie et Etienne, les gardiens d’une île déserte

A quelques kilomètres de Ouessant, dans l’archipel de Molène, il est une île encore plus petite, et isolée : Quéménès, propriété du Conservatoire du Littoral. Amélie et Etienne, 31 ans, en sont les locataires et gardiens depuis deux ans. Rien ne prédestinait ce jeune couple, ensemble depuis 10 ans, ingénieurs dans la filière bois, à devenir agriculteurs et changer de vie pour s’installer à Quéménès. Mais l’envie de retrouver une vie plus en accord avec la nature et les saisons, et de se lancer dans un projet commun, les ont conduits à Quéménès. Quand Etienne s’occupe des plantations de pommes de terre, d’ail et d’échalotes, Amélie gère les réservations des visiteurs qui viennent en week-end à la belle saison. Le soir, il n’est pas rare de les retrouver dans la grange, discutant et riant en tressant des échalotes. Un choix de vie radical, aux antipodes de ce qu’ils ont connu, qu’ils partageront avec passion lorsque Nicole et Raphaël viendront passer une nuit sur leur île « déserte ».

LES ENJEUX

Les îles d’Iroise présentent des particularités géographiques et sociales qui ont façonné leur histoire et leur identité, faisant ressortir des enjeux que nous avons souhaité aborder dans ce film.

– Le lien et l’entraide

Un peu moins de 800 personnes vivent à Ouessant à l’année. Une communauté où tout le monde se connaît, où même si on ne se regarde que de loin, une nouvelle ou un drame affecte tout le monde.

Conscients de leur interdépendance, les habitants entendent conserver un lien social, et une certaine « authenticité » de la vie insulaire : celle sans faux-semblants, et qui consiste en une proximité bienveillante. Les maisons ne sont souvent pas fermées à clé ; si on a rendu service, on trouve en rentrant chez soi des pots de confiture déposés sur la table en remerciement ; il n’est pas rare non plus de voir la clé de la voiture sur le compteur – et si la voiture gêne, un autre la déplace de quelques mètres ! Un vrai réseau d’entraide, de solidarité, qui permet un vivre-ensemble joyeux et apaisé.

– Vivre avec la mer

Tous les habitants que nous avons rencontrés à Ouessant sont liés à la nature. Et en premier lieu, à la mer. Ses marées conditionnent la venue du bateau, ses vagues ont poli les roches de la Pointe de Pern, ses phares jalonnent la côte : elle est omniprésente. Parmi les hôtes qui ont accueillis Nicole Ferroni et Raphaël, certains s’engagent comme sauveteurs, d’autres délaissent la montre pour l’horloge à marée, quelques-uns pêchent ; tous la contemplent. C’est en mer d’Iroise qu’a été créé le premier parc marin naturel français, en 2007 : réserve de biosphère, la région offre un cadre préservé – on y croise des phoques, des dauphins, et les oiseaux migrateurs y font étape… Un spectacle de la nature qui a attiré 98 000 touristes en 2018 ! Ouessant regarde sa popularité grandir avec circonspection, et espère conserver un tourisme raisonné. Conscients de la fragilité de leur territoire, les habitants ont à cœur de le préserver. Comme sur Quéménès, une île auto-suffisante en énergie, dont les gardiens, Amélie et Etienne, sensibilisent à la gestion des ressources. La mer d’Iroise, vigie des enjeux environnementaux de notre époque : une mer de rêveurs, et de pionniers.

– Un passé tragique, un présent résilient

Historiquement, la mer d’Iroise fut le théâtre de drames qui donnèrent son surnom à Ouessant : ‘’l’île aux femmes », car les maris marins partis en mer, les épouses se débrouillaient seules. La maxime « Qui voit Ouessant voit son sang » rappelle que des tragédies hantent les falaises ; que les tempêtes peuvent être fracassantes ; que nombre de bateaux se sont échoués. Le courant qui ceinture Ouessant, le Fromveur, est un des plus puissants d’Europe. La mer est une compagne intime, imprévisible et parfois injuste. Ainsi Raphaël et Nicole entendront-ils des histoires de veuvage, de sauvetage, et de cette résilience propre à l’île, marquée jusque dans la devise de Oue ssant : « Si tombés, ils se relèvent (mar kouez en em sav) ».

– Faire face à l’isolement

Vivre à Ouessant est un choix : ici, il n’y a ni cinéma, ni grands magasins. Une poignée de restaurants. Un à deux bateaux par jour pour rejoindre le continent… qui peuvent être bloqués lorsque la tempête fait rage. Pas d’hôpital, ni de lycée. La vie est chère, l’essence coûte 2 euros au litre. Les journaux n’arrivent qu’à midi, avec le bateau. Un quotidien de contrainte, et d’organisation – Pour emmener ses élèves à la piscine Timothé doit prévoir toute une journée à Brest ! C’est le prix à payer pour vivre sur l’île la plus isolée de Bretagne, mais tous en ont conscience , c’est ce qui a permis de la préserver. Celles et ceux que nous rencontrons acceptent ces contraintes. Ils ont appris à vivre avec et en ont fait une force. Le goût de la sérénité et d’une grande liberté.

« Nos Terres Inconnues» c’est ce soir dès 21h05 sur France 2 et France.TV



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