C dans l’air du 13 février 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 13 février 2023, invités et sommaire – Ce lundi soir et pour bien commencer cette nouvelle semaine, Caroline Roux vous donne rendez-vous sur France 5 pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 13 février 2023 : invités et sommaire
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C dans l’air du 13 février 2023 : le sommaire

🔵 GILLES KEPPEL, directeur de la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l’École normale supérieure, vient de publier une tribune dans le figaro du 11 février intitulée : Séisme en Turquie et en Syrie, quelles conséquences géopolitiques ? Il sera ce soir l’invité de Caroline Roux.
Six jours après le puissant tremblement de terre ayant coûté la vie à plus de 30 000 personnes en Turquie et en Syrie, selon un dernier bilan ce dimanche, des secouristes venus du monde entier tentent encore de retrouver des survivants.
Sur place, les organisations humanitaires craignent le développement de potentielles épidémies.
Alors que le chaos règne dans le nord de la Syrie avec trois séismes et des milliers de morts, plusieurs détenus, qui pourraient appartenir à Daech, se seraient évadés d’une prison syrienne à la frontière avec la Turquie.
Quant au président turc, Recep Tayyip Erdogan, il enchaîne les visites au sein des dix provinces dévastées par le séisme.
À chaque halte, il a pris soin de répéter le même discours comme un mantra, caressant la tête des enfants enveloppés dans des couvertures ou serrant des personnes âgées dans ses bras. Le reis a d’abord fait son mea culpa en reconnaissant des « lacunes » dans la réponse apportée à la catastrophe survenue lundi sur une zone de 500 kilomètres de large
« Nous n’avons pas pu conduire nos interventions aussi vite qu’espéré », a reconnu vendredi le chef de l’État, pointant une « zone vaste » et un « hiver inhabituellement rigoureux ».
Gilles Keppel reviendra dans C dans l’air sur les conséquences diplomatiques et politiques après le Séisme en Turquie et en Syrie.

🔵 Retraites : la guerre des nerfs…et l’ultimatum des syndicats
Les députés reprennent ce lundi après-midi l’examen de la réforme des retraites, sous la pression de la rue et des syndicats, qui appellent à durcir le mouvement et à mettre la « France à l’arrêt » le 7 mars si le projet n’est pas retiré par le gouvernement.
D’ici là, une cinquième journée de mobilisation est prévue ce jeudi 16 février. Les leaders syndicaux ont choisi de manifester ensemble à Albi, ville moyenne fortement mobilisée depuis le début de la contestation, « pour appuyer l’ancrage fort de ce mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes ». Les syndicats qui réclament qu’à l’Assemblée, l’article 7 repoussant l’âge de départ de 62 ans à 64 ans soit débattu, comptent également toute cette semaine « interpeller » les parlementaires de l’arc républicain pour qu’ils mesurent « leur responsabilité ».
Les députés ont en effet jusqu’à vendredi minuit pour examiner le texte en première lecture. Près de 16 000 amendements doivent encore être étudiés, majoritairement déposés par la Nupes, et l’ambiance ne s’annonce par meilleure que la semaine dernière. Alors arriveront-ils jusqu’à l’article 7 ? Maîtres des horloges avec leurs milliers d’amendements, les élus de la Nupes imposent désormais le tempo de l’examen du texte. En défendant leurs amendements ou en les retirant, ils ont la possibilité de faire traîner les débats ou de les accélérer.
Ce que réclament en chœur les syndicats. Dimanche, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a dénoncé sur RTL la « connerie » de l’obstruction, visant La France insoumise à l’origine de la grande majorité des amendements déposés. Du côté du gouvernement, plusieurs ministres ont également demandé ce lundi le retrait des milliers d’amendements et la patronne des députés Renaissance d’expliquer : « Il faut qu’il y ait un vote solennel. On a fait nos comptes, ça passe. Il y aura quelques défections chez les LR mais très peu, ils ne peuvent pas refuser à l’Assemblée nationale ce qu’ils font voter tous les ans au Sénat [le recul de l’âge légal à 64 ans, NDLR] ».
Que va faire la Nupes ? A gauche, on tient également à ce qu’un débat ait lieu dans l’hémicycle, alors en fin de semaine les députés de la Nupes pourraient décider de retirer massivement leurs amendements pour que l’article 7 soit discuté mais pas voté. Toute la difficulté pour la Nupes est de parvenir à prolonger suffisamment les débats pour que le vote ne puisse pas avoir lieu, afin de ne pas offrir au gouvernement une éventuelle victoire qui pourrait décourager les prochaines mobilisations dans la rue. Sachant que vendredi à minuit, les débats seront clos, et l’ensemble du texte sera transmis, avec ou sans vote, au Sénat à partir du 6 mars. D’ailleurs ce lundi, plusieurs députés LFI ont assuré à Franceinfo que les amendements du groupe ne seraient pas massivement retirés avant mardi.
La bataille parlementaire se poursuit… avec aujourd’hui la question de l’emploi des salariés âgés, et une rafale d’amendements dans tous les camps.


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce lundi 13 février 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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