C dans l’air du 7 juin 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 7 juin 2023, invités et sommaire – Ce mercredi soir et comme chaque jour sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 7 juin 2023 : invités et sommaire
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C dans l’air du 7 juin 2023 : le sommaire

Douglas Kennedy, écrivain américain, auteur de “Et c’est ainsi que nous vivrons”, sera ce soir l’invité de Caroline Roux dans #cdanslair.
Douglas Kennedy est le plus européen des écrivains américains. Il publie « Et c’est ainsi que nous vivrons » aux éditions Belfond. Un roman dans lequel il projette dans un scénario noir : celui d’une Amérique à terre en 2045, éreintée par les divisions. Cette fois, il s’attaque au genre de l’anticipation en imaginant son pays divisé en deux entités politiques : un régime religieux et dictatorial aux valeurs ultraconservatrices dans les Etats confédérés du centre et un régime démocratique technologique dans les autres Etats.
Après « Les hommes ont peur de la lumière », un thriller dans lequel il revenait sur les maux d’une Amérique en crise, déchirée entre des idéologies extrêmes où “le moindre désaccord se règle à coups de revolver”, il prédit cette fois la dislocation des Etats-Unis.
Si le pitch du livre ne donne pas une idée très optimiste de ce que sera le monde dans 20 ans, Douglas Kennedy affirme être réaliste : « Je ne sais pas si je suis clairvoyant, mais je n’écris pas des choses dont vous me diriez que c’est ridicule, que ce n’est pas possible, que ça n’arrivera pas ».
Douglas Kennedy observe depuis longtemps la montée du fondamentalisme chrétien en Amérique. Depuis la révocation le 24 juin 2022 de l’arrêt Roe vs. Wade, qui permettait au droit à l’avortement d’être inscrit dans la Constitution américaine, de nombreux états ont instauré des lois qui vise à restreindre, interdire, voire criminaliser l’interruption volontaire de grossesse. En mars dernier, des législateurs conservateurs de Caroline du Sud souhaitent d’ailleurs criminaliser l’IVG. Ce projet de loi posé sur la table changerait radicalement la responsabilité des femmes qui demandent une IVG. Elles pourraient dès lors être condamnées pour homicide et seraient donc considérées comme des meurtrières.
Pour Douglas Kennedy, « à l’image des cellules biologiques qui nous composent, il est dans notre nature de nous diviser. L’histoire de l’humanité, individuelle et collective, n’est qu’une longue succession de schismes et de ruptures. Nous brisons nos familles, nos couples. Nous brisons nos nations. Et nous rejetons la faute les uns sur les autres. C’est un besoin inhérent à la condition humaine : celui de trouver un ennemi proche de nous afin de l’exclure en prétextant ne pas avoir le choix. »
Douglas Kennedy, auteur de « Et c’est ainsi que nous vivrons » aux éditions Belfond, reviendra sur ce qu’il prédit et juge possible : la dislocation des Etats-Unis, et sur le climat actuel à un an de la présidentielle américaine.

Ces Russes qui prennent les armes contre Poutine
Des évacuations massives et l’eau du Dniepr qui se répand. Depuis la destruction du barrage de Kakhovka, hier en Ukraine, vingt-quatre communes ont été inondées et des dizaines d’autres sont menacées de l’être, en raison d’une lente, mais inexorable, montée des eaux dans le delta du fleuve. Les autorités ukrainiennes disent vouloir évacuer 17 000 personnes et espèrent pouvoir accélérer le rythme aujourd’hui avec l’arrivée de trains à Mykolaiv. Des évacuations ont lieu également sur la rive occupée par les Russes.
Kiev a dénoncé un « crime de guerre » de l’armée russe et a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité à l’ONU. « La Russie contrôle le barrage et l’ensemble de la centrale hydroélectrique de Kakhovka depuis plus d’un an. Il est physiquement impossible de le faire sauter d’une manière ou d’une autre de l’extérieur, en bombardant. Il a été miné par les occupants russes. Et ils l’ont fait sauter », a expliqué le président ukrainien. « La Russie a fait exploser une bombe de destruction massive de l’environnement. Il s’agit de la plus grande catastrophe environnementale causée par l’homme en Europe depuis des décennies ».
Le Kremlin, de son coté, a accusé les Ukrainiens d’avoir mené un « sabotage délibéré » contre le barrage ainsi que le contre le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa, le plus long du monde. « Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa », d’environ 2 400 km, qui relie une ville russe sur les rives de la Volga au port ukrainien de la mer Noire, a affirmé le ministère russe de la Défense ce mercredi.
Depuis quarante-huit heures les deux ennemis s’accusent mutuellement mais manifestement c’est l’armée ukrainienne qui sera la plus pénalisée par la montée des eaux pour mener sa contre-offensive. Après des semaines de manœuvres visant à désorienter l’ennemi, le président ukrainien avait affirmé ces derniers jours que son armée était prête à passer à l’attaque. Dimanche, le ministère de la Défense a diffusé une vidéo mettant en scène des soldats en tenue de combat, dans laquelle ils appellent à ne pas ébruiter les détails de la contre-offensive à venir. « Les plans ont besoin de silence », exhortent les auteurs du message, avant de prévenir: « Nous n’annoncerons pas le commencement… ». Depuis Kiev et Moscou se livrent à une intense bataille de communication.
La Russie a affirmé lundi avoir repoussé une « offensive de grande envergure » dimanche « dans la direction du sud de la région de Donestk » dans le Donbass. Ce que les autorités ukrainiennes ont démenti, soulignant avoir gagné du terrain dans la périphérie de la ville de Bakhmout tout en relativisant l’ampleur des « actions offensives » menées. Parallèlement à la frontière entre l’Ukraine et la Russie, deux groupes de combattants russes anti-Poutine – le Corps des volontaires russes et la légion Liberté de la Russie – ont conduit de nouvelles incursions dans la région russe de Belgorod où les habitants de plusieurs villages ont dû être évacués.
Ces combattants russes qui assurent conduire en toute autonomie leurs opérations sur le sol russe, affirment avec pour objectif non seulement d’aider l’Ukraine à chasser l’armée russe de son territoire, mais aussi de renverser le régime de Vladimir Poutine. Mais qui sont-ils ? Pourquoi mènent-ils des incursions dans la région de Belgorod ? Et quelle est la situation autour du barrage ukrainien ? Enfin où en est l’enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream ? Si le mystère reste épais depuis huit mois, l’enquête semble progresser, avec de nouvelles révélations du Washington Post. Selon une enquête du quotidien américain, publiée ce 6 juin, une agence de renseignement d’un pays européen avait prévenu la CIA en juin 2022 que des forces spéciales ukrainiennes comptaient faire exploser le gazoduc Nord Stream. Un plan présenté en détail, trois mois avant l’attaque.


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mercredi 7 juin 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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