C dans l’air du 3 juin 2024 : les invités et le sommaire


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C dans l’air du 3 juin 2024, invités et sommaire – Ce lundi et comme chaque soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 3 juin 2024 : les invités et le sommaire
Crédits photo : NATHALIE GUYON / FTV


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C dans l’air du 3 juin 2024 : le sommaire

⬛ Dette : le coup de semonce
C’est un coup de semonce en pleine campagne des européennes. Après des mois de suspense, l’agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) a finalement abaissé la note de la dette française de AA à AA−. C’est la première fois depuis 2013 que S&P dégrade la note souveraine française, mais c’est la deuxième en un peu plus d’un an qu’une des trois grandes agences de notation la sanctionne, après Fitch en avril 2023. Cette rétrogradation, bien que peu impactante à court terme sur les conditions de financement du pays, met l’exécutif sous pression à quelques jours des élections européennes et provoque une avalanche de réactions de l’opposition.

« Voilà où nous mène la piteuse gestion des finances publiques du duo Macron/Le Maire ! » a écrit Eric Ciotti sur X, tandis que Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, s’est indignée : « Ils ont cramé la caisse, et maintenant ? À quand le courage de la bonne gestion et une remise en ordre dans nos comptes ? ». Marine Le Pen, cheffe des députés du Rassemblement national, a dénoncé sur X la « gestion catastrophique des finances publiques par des gouvernements aussi incompétents qu’arrogants », qui selon elle, a mis le pays en grande difficulté avec des records d’impôts, de déficit et de dettes. De son côté, Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a estimé qu’ »il ne fait aucun doute que le gouvernement va se servir de cette décision pour justifier de nouvelles coupes budgétaires », ajoutant que ces coupes entraîneraient « la dégradation de nos services publics et la réduction de nos moyens pour répondre aux urgences climatiques et sociales ».


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À l’Assemblée nationale, le gouvernement doit faire face ce lundi à deux motions de censure déposées par le RN et LFI pour protester contre les coupes budgétaires exécutées par décret en février sans soumettre un projet de loi de finances rectificative au Parlement. Cosignée par les communistes et des écologistes, la motion de La France Insoumise fustige « une austérité sans précédent », « insupportable sur le plan social et inefficace sur le plan budgétaire », après le gel de dix milliards d’euros de crédits pour 2024 dû au dérapage du déficit. La gauche critique également le « surgel de dix milliards d’euros supplémentaires » que le gouvernement envisage d’annuler avant la fin de l’année.

« Notre stratégie reste la même : réindustrialiser, atteindre le plein-emploi et tenir notre trajectoire pour revenir sous les 3 % de déficit en 2027 », a déclaré Bruno Le Maire. Il a affirmé que la dégradation est due aux mesures de soutien économique durant la crise du Covid, tout en reconnaissant une « erreur sur l’évaluation des remontées fiscales » qui ont été de 21 milliards d’euros inférieures aux prévisions. Le Maire exclut toujours toute « augmentation d’impôts » en 2025, au grand dam de la gauche qui réclame de taxer les « ultrariches » et les « superprofits » des entreprises. Le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave, a souligné que cette révision par S&P « ne fait que traduire un impératif que nous connaissons déjà : celui de poursuivre le rétablissement de nos finances publiques ».

Après avoir tenté de minimiser ce sujet ces dernières semaines, l’exécutif doit maintenant accélérer ses efforts pour trouver des économies budgétaires impopulaires. Le projet de loi de finances pour 2025 nécessitera probablement 20 à 25 milliards d’euros d’économies pour être bouclé, alors que le gouvernement est menacé de motions de censure à l’Assemblée nationale par toute l’opposition. Les débats s’annoncent houleux.

Que signifie cette nouvelle dégradation de la note de la dette française ? Quelles conséquences pour la France et les Français ? Comment rétablir les comptes publics ? Qui va payer ? Bruno Le Maire doit-il démissionner ? Que prévoit l’exécutif ? Que proposent le RN, LR et la gauche ?

Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce lundi 3 juin 2024 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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