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C’est avec une profonde émotion que le monde du football a appris le décès de Bernard Lacombe, mardi 17 juin 2025, à l’âge de 72 ans, après une longue maladie.
Hospitalisé depuis janvier en raison d’un Alzheimer avancé, sa disparition est officiellement annoncée par l’OL mardi soir. Sur les réseaux sociaux, l’Olympique Lyonnais salue “notre légende, le plus grand de tous”. Le président de la FFF, Philippe Diallo, a rendu un vibrant hommage, le présentant comme “un des plus grands attaquants de l’histoire du football français”.
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Une carrière immense au service du ballon rond
Né le 15 août 1952 à Villefranche-sur-Saône, Lacombe débute sa carrière professionnelle à l’Olympique Lyonnais en 1969, où il inscrit 123 buts en 222 matchs entre 1969 et 1978. Après une saison à l’AS Saint-Étienne (14 buts en 32 matchs), il rejoint Bordeaux (1979–1987), avec lequel il remporte trois titres de champion de France (1984, 1985, 1987) et deux Coupes de France (1986–87).
Surnommé le « renard des surfaces », il compte 38 sélections en équipe de France (1973–1984) pour 12 buts, dont un fameux coup de tête face à l’Italie en 1978 – le plus rapide de l’histoire des Bleus en Coupe du monde – et remporte l’Euro 1984.
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Une figure majeure à l’OL : joueur, dirigeant, mentor
De retour à Lyon comme directeur sportif dès 1988, entraîneur (1996–2000) puis conseiller historique aux côtés de Jean-Michel Aulas jusqu’en 2019, Lacombe a façonné l’Olympique Lyonnais moderne et contribué au recrutement de grands joueurs comme Juninho, Essien ou Benzema.
Un héritage inoubliable
Avec 255 buts en Ligue 1 (deuxième meilleur buteur historique), une carrière doublée de succès en club et en sélection, Bernard Lacombe laisse un héritage profond. Sa disparition ferme une page historique du football français, objet d’une immense vague d’hommages de la part des supporters, des anciens coéquipiers (Juninho, Giresse…) et de tous les amoureux du ballon rond.
