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« C’est une grande tradition pour Cannes d’avoir des présidents de jury très prestigieux, mais qui incarnent quelque chose ! Il faut être légitime pour juger les meilleurs films de l’année. Question légitimité, prestige, glamour et importance artistique, Steven Spielberg est un des tous premiers ! » a-t-il expliqué.
« On se connait, on se rencontre, on en parle, il donne un accord de principe… ‘Oui, mais quand, je fais beaucoup de films…’ Ca fait deux ans qu’on l’avait décidé et on l’annonce plus tard que d’habitude. Après la pluie de nominations au Oscar, il avait demandé qu’on fasse l’annonce après, il ne voulait pas mélanger les deux, il ne voulait pas qu’on donne le sentiment à la communauté Hollywoodienne qu’il avait tout ! On s’est revus dimanche soir, on a décidé de l’annonce jeudi. »
A propos du lien de Spielberg avec la France : « Il est très content. Il a fait tourner François Truffaut dans Rencontre du troisième type. Il a un lien avec Cannes : il est le cinéaste qui a fait projeter son film pour la dernière séance dans l’ancien palais du Festival avant sa destruction. C’était E.T. ! Il en parle encore d’ailleurs ! Il a un lien avec la France et avec ce que le cinéma français incarne. Il est très très fier d’être là et, nous, ô combien ! »
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