C dans l’air du 16 février 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 16 février 2023, invités et sommaire – Ce jeudi soir et comme tous les jours sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 16 février 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


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C dans l’air du 16 février 2023 : le sommaire

⬛ Pascale Hebel, économiste, spécialisée dans l’anticipation du comportement des consommateurs et directrice associé chez C-ways, sera ce soir l’invité d’Axel de Tarlé.
L’activité du prêt-à-porter fait face depuis trois ans à une succession de problématiques d’autant plus compliquées à gérer quand les entreprises sont de longue date en difficulté.
Camaïeu en octobre, Kookaï la semaine dernière, André avant hier, Cop Copine aussi.. On peut allonger la liste avec Pimkie, Go Sport, San Marina chez qui l’inquiétude est vive. Les situations de crise, faillites, redressement judiciaire s’enchainent pour les enseignes. Comment expliquer cette succession de difficultés ? Est-ce le contexte d’inflation, les mois de confinement dont ne se seraient pas remis tous ces magasins, des stratégies à revoir pour mieux toucher le public, la croissance des ventes en ligne ?
Pascale Hebel reviendra sur cette tempête autour du prêt-à-porter traditionnel pris entre les conséquences du Covid-19, la concurrence des ventes en ligne, les inquiétudes sur le pouvoir d’achat et l’essor du marché de la seconde main.

🔵 Affaire BFMTV : l’information était-elle truquée ?
Une enquête menée par un consortium de cent journalistes du monde entier, dont ceux de Radio France et du Monde, révèle l’existence de « Team Jorge », une société israélienne qui se livre à des opérations de déstabilisation et de désinformation à la demande. Cette officine agit sur les réseaux sociaux grâce à des milliers de faux profils très aboutis mais pourrait aussi activer de vrais journalistes dans des médias pour mener ses campagnes. Ces dernières visant aussi bien des hommes d’affaires que des politiciens, des lanceurs d’alerte ou des suspects de crimes, dans le monde entier. Et la France ne serait pas épargnée.
En effet d’après le consortium de journalistes, c’est ainsi que le présentateur de BFMTV Rachid M’Barki, contacté par un intermédiaire, a diffusé des informations orientées dans les journaux de la nuit ayant traits à des oligarques russes, au Qatar, au Soudan, au Cameroun, ou encore au Sahara occidental. Informations ensuite relayées massivement par l’officine sur les réseaux sociaux. Le directeur général de la chaîne info a suspendu en janvier le journaliste et lancé une enquête interne. « Il n’y a pas de doute que BFM est victime dans cette histoire, quand l’un des nôtres court-circuite la chaîne hiérarchique, ça pose problème », a réagi mercredi Marc-Olivier Fogiel, sur France Inter.
Interrogé en janvier par le site Politico, le journaliste Rachid M’Barki avait admis avoir « utilisé des infos qui [lui] venaient d’informateurs » et qui n’ont « pas forcément suivi le cursus habituel de la rédaction ». « Je n’écarte rien, peut-être que je me suis fait avoir, je n’avais pas l’impression que c’était le cas ou que je participais à une opération de je ne sais quoi, sinon je ne l’aurais pas fait », a-t-il expliqué.
Au-delà de cette affaire en France, la société israélienne fondée par d’anciens militaires agirait partout dans le monde pour notamment influencer des élections. Elle revendique ainsi son ingérence dans plusieurs dizaines de campagnes électorales à travers le monde pour manipuler les scrutins ou déstabiliser les médias : au Kenya en aout dernier, au Sénégal en 2019, pendant le référendum en Catalogne en 2014, au Nigéria en 2015… Elle offrirait également à ses clients un arsenal de services illégaux, comme le piratage des boîtes e-mail et de messageries privées.
Une affaire qui sept ans après le référendum sur le Brexit, l’élection de Donald Trump, et le scandale de Cambridge Analytica, montre combien la manipulation de l’opinion à l’heure d’internet et des réseaux sociaux est passée au stade industriel et que cette bataille numérique menace la démocratie.
Une guerre de l’information que l’on retrouve particulièrement en toile de fond du conflit en Ukraine. Car si les réseaux sociaux donnent accès en quelques clics à de nombreux témoignages et permettent de suivre l’évolution des évènements pratiquement en temps réel, ils sont aussi amplement utilisé pour relayer quantité de désinformation. Une bataille du narratif qui a commencé en 2014 avec la guerre en Crimée et que la Russie poursuit de façon intensive depuis plusieurs mois à l’aide d’usine à trolls et de fake news en direction de l’Occident mais aussi de l’Amérique Latine et de l’Afrique.
Alors que sait-on de l’affaire « Team Jorge » ? Pourquoi ce scandale menace-t-il la démocratie ? Comment lutter contre la désinformation sur Internet ? Enfin avec ChatGPT sommes-nous à l’aube d’une nouvelle révolution ? Cette intelligence artificielle pourrait-elle changer le monde ?


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce jeudi 16 février 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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