C dans l’air du 29 mars 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 29 mars 2023, invités et sommaire – Ce mercredi soir et comme chaque soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 29 mars 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


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C dans l’air du 29 mars 2023 : le sommaire

Marc Touati, économiste, président du cabinet ACDEFI, et auteur de « RESET II – Bienvenue dans le monde d’après », sera ce soir l’invité de Caroline Roux dans #cdanslair.Plus de 150 enquêteurs de Bercy ont perquisitionné, ce mardi 28 mars, BNP Paribas, Exane, Société générale, Natixis et HSBC, dans le cadre de soupçons de fraude fiscale et blanchiment. Elles risquent conjointement des pénalités pouvant atteindre un milliard d’euros, dans le cadre de l’affaire dite des « CumCum ».
Déjà secouées sur les marchés depuis plusieurs jours après la chute de Crédit Suisse, les banques françaises n’avaient pas besoin de ça. Cinq d’entre elles, et pas des moindres, ont été visés mardi 28 mars par des perquisitions conduites par des magistrats du parquet national financier (PNF), accompagnés de six procureurs allemands.
Pas moins de 150 enquêteurs judiciaires des finances, un nouveau service de Bercy dédié aux fraudes fiscales, financières et douanières, ont également participé à l’opération, en préparation depuis plusieurs mois.
Marc Touati reviendra sur ces perquisitions et sur les difficultés du secteur Bancaire dans ce contexte de crise financière.

Poutine : ses armes nucléaires à la frontière de l’Europe
Vladimir Poutine agite une nouvelle fois la menace de l’arme nucléaire dans le contexte du conflit ukrainien. Lors d’un entretien à la télévision russe diffusé samedi 25 mars, le maître du Kremlin a annoncé le déploiement d’armes nucléaires tactiques sur le territoire de son allié biélorusse. « A partir du 3 avril, nous commençons à former les équipages. Et le 1er juillet, nous terminerons la construction d’un entrepôt spécial pour les armes nucléaires tactiques sur le territoire de la Biélorussie », a détaillé le dirigeant russe, ajoutant avoir l’accord de Minsk pour mener cette opération.
Le président russe présente cette décision comme une réponse à l’envoi de munitions à uranium appauvri à l’Ukraine par Londres, évoqué par la vice-ministre de la Défense britannique le 20 mars. Mais qu’est-ce qu’une arme nucléaire tactique ou des munitions à uranium appauvri ? Pourquoi Vladimir Poutine brandit-il encore la menace de l’apocalypse nucléaire ? Si l’annonce n’a pas d’effet immédiat puisque les silos de stockage ne seront terminés qu’en juillet prochain, le dirigeant russe entend ainsi, une fois de plus, maintenir le climat de peur qu’il entretient depuis un an. Et ce alors que la veille, il a signé avec le numéro un chinois Xi Jinping une déclaration affirmant que « les puissances nucléaires ne doivent pas déployer d’armes nucléaires en dehors de leur territoire ».
En réalité pour les Etats-Unis, qui surveillent cette question au plus près, depuis le début de l’invasion, il y a treize mois, la posture de la Russie n’a pas changé et il n’y aucune raison de penser que la Russie se préparerait à utiliser l’arme nucléaire. En revanche, cette annonce est un signe de plus que la Biélorussie dirigée d’une main de fer par Loukachenko devient le vassal de Moscou tandis que sur le sol ukrainien, la guerre continue et ne semble pas près de s’arrêter.
Ainsi alors qu’en février, la crainte d’une grande offensive russe menaçait en Ukraine, désormais c’est une contre-attaque ukrainienne qui se profile. Lundi Kiev a reçu les premiers blindés lourds promis cet hiver par les Occidentaux : des chars britanniques Challenger 2 et allemand Leopard 2, des véhicules de combat d’infanterie allemands Marder, des transports de troupes américains Stryker… Des interrogations planent toujours sur la date et sur la zone choisie pour contre-attaquer mais plusieurs hypothèses sont formulées. Un mouvement est possible dans la région de Vouhledar par exemple, pour rejoindre Marioupol. On entend également beaucoup parler de la région de Zaporijia, au sud du pays, où se trouve la plus grande centrale nucléaire d’Europe, au cœur des tensions entre l’Ukraine et la Russie depuis de longs mois. Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) s’y est rendu ce mercredi pour examiner la situation en matière de sûreté alors que l’Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées d’avoir compromis la sécurité des réacteurs nucléaires en bombardant les abords du site. Du côté de la Russie, on évoque le regroupement de 75 000 soldats ukrainiens vers Zaporijia et on envisage une offensive ukrainienne bien plus large que dans le seul Donbass. D’après les services de renseignements britanniques, Moscou se prépare à envoyer de nouvelles troupes mobilisées.


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mercredi 29 mars 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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