C dans l’air du 12 avril 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 12 avril 2023, invités et sommaire – Ce mercredi soir et comme tous les jours sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 12 avril 2023 : invités et sommaire
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C dans l’air du 12 avril 2023 : le sommaire

Jean-François Colosimo – Historien des religions et éditeur, sera ce soir l’invité de Caroline Roux dans #cdanslair.
Le Dalaï-lama a présenté ses excuses ce lundi à un petit garçon et à sa famille, pour lui avoir demandé de lui « sucer la langue », il y a quelques semaines à l’occasion d’une audience publique. Selon un communiqué publié sur son compte Twitter officiel, « Sa Sainteté souhaite présenter ses excuses au garçon et à sa famille, ainsi qu’à ses nombreux amis à travers le monde, pour la peine que ses paroles ont pu causer […] Sa Sainteté taquine souvent les personnes qu’elle rencontre de manière innocente et ludique, même en public et devant les caméras. Il regrette cet incident ».
Ce n’est pas la première fois que le chef spirituel du bouddhisme présente ses excuses. En 2019, lors d’un entretien sur la BBC, le Dalaï-lama avait déclaré que si une femme devait lui succéder, elle devrait être « séduisante ». Censé incarner la tolérance qui symbolise la philosophie bouddhiste, le Dalaï-lama a déjà tenu des propos très sexistes.
Le documentaire « Boudhisme, la loi du silence », diffusé sur Arte le 13 septembre 2022, dénonçait de nombreux abus avec des humiliations, des violences et des viols commis au sein de centres bouddhistes, mais aussi le silence des autorités bouddhistes tibétaines qui se sont longtemps tues sur ces sujets. Selon l’une des enquêtrices de ce documentaire, Elodie Emery, « en 1993, une vingtaine d’enseignants bouddhistes, tous occidentaux, ont expliqué au Dalaï-Lama qu’ils avaient des problèmes graves avec certains maîtres ». Le moine bouddhiste tibétain Matthieu Ricard, interviewé pour ce documentaire, avait demandé que son interview soit finalement retirée. Selon lui, « les structures sont indépendantes, pourquoi on irait intervenir sur ce qu’il se passe ailleurs. Le Dalaï-lama ne peut pas être au courant de ce qu’il se passe dans le monde entier » mais reconnaît qu’il manquait « une hiérarchie, des garde-fous et une structure ».
Jean-François Colosimo, historien des religions et éditeur, reviendra sur des images du Dalaï-lama qui ont choqué le monde entier et qui jettent une lumière crue sur certaines dérives du bouddhisme.

Le retour de Quatennens … et de DSK !
C’est un retour qui ne passe pas sur les bancs de la Nupes. Le vote mardi des députés LFI en faveur de la réintégration d’Adrien Quatennens au sein de leur groupe crispe leurs alliés de la coalition de gauche. En décembre dernier, Adrien Quatennens avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences contre son ex-compagne. En plus de la peine judiciaire, le député nordiste très proche de Jean-Luc Mélenchon avait reçu une sanction politique : quatre mois d’exclusion de son groupe des Insoumis et un retour conditionné à un stage de responsabilisation auprès d’associations féministes. Mais après deux prises de paroles dans les médias qui ont suscité un tollé – aussi bien chez les insoumis que parmi leurs partenaires de gauche – la possibilité d’une réintégration ne semblait pas automatique.
Finalement après des débats vifs au sein de LFI, un vote à bulletin secret a acté le retour de l’ancien numéro 2 du parti par 45 pour, 15 contre et 2 abstentions, selon plusieurs participants. Mais cette décision est jugée inacceptable par les autres formations de gauche, à commencer par les socialistes qui ont été les plus virulents. La direction du PS a dénoncé immédiatement une « faute politique » et estimé que Adrien Quatennens ne peut plus être membre des instances de la Nupes. Un malaise que l’on retrouve dans les autres formations politiques et qui est aussi palpable chez les insoumis où le matin des associations militantes de jeunesse de LFI avaient pris position contre le retour de Quatennens. Une fois encore l’affaire Quatennens sème donc la zizanie à gauche, et fissure un peu plus la Nupes alors que le conflit lié à la réforme des retraites se poursuit dans le pays.
Dans ce contexte, un ancien dirigeant socialiste a décidé de sortir du silence. Très discret depuis une dizaine d’années et ses affaires judiciaires, Dominique Strauss-Kahn a publié sur Internet mardi un long texte pour dénoncer les erreurs d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites. La première, selon l’ancien président du FMI, étant d’avoir mal choisi le moment. Il n’y avait pas d’urgence ou du moins pas celle-là. Car, développe-t-il, « si comme nous l’apprend un sondage récent, près de la moitié des Français les plus modestes ont été amenés à supprimer un repas par jour, alors c’est là qu’est l’urgence ». L’ancien ministre de l’Economie estime également que ce n’est pas l’âge de la retraite qu’il faut changer » mais « la conception même du système » qui devrait être fondé désormais « sur la durée de cotisation ». L’ex-patron de Bercy déplore également que le pouvoir a négligé les syndicats et a « décidé de passer en force » en utilisant le 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites en « malmenant le peuple français ». Il juge enfin sévèrement « l’usage disproportionné de la violence physique et verbale » de la part du gouvernement et rappelle que manifester pour contester ou combattre un projet gouvernemental ne relève pas du « terrorisme ». Une leçon de gouvernance que Dominique Strauss-Kahn achève en appelant Emmanuel Macron à ne pas commettre une cinquième erreur. Pour cela il conseille à l’exécutif de « renouer les fils d’un dialogue social trop brutalement interrompu » et de repousser la publication de la loi « jusqu’à ce qu’un point d’équilibre ait été trouvé avec les forces sociales. Faute de quoi le péril est grand de voir le pays s’embraser à nouveau ».
Un appel lancé également ce mardi par Laurent Berger. Pour le secrétaire général de la CFDT, le texte, s’il était validé ce vendredi par le Conseil constitutionnel, ne ferait « que des perdants » : les travailleurs « parce qu’ils vont être obligés pour nombre d’entre eux de travailler deux années de plus », et la « démocratie », fragilisée par cet épisode. « Cet épisode n’est pas fini et il laisse des traces », a mis en garde Laurent Berger, évoquant une nouvelle fois une « crise démocratique ». « Je lance une alerte », or, elle est prise « comme une forme d’attaque », a regretté le leader syndical. Une nouvelle « erreur de la part du gouvernement », à ses yeux.


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mercredi 12 avril 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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